En Catalogne, la vengeance est un plat qui se mange chaud.
Paul Feder et ses amis étaient même déterminés à le servir brûlant et assaisonné à l'homme qui, dans l'ombre, avait instrumentalisé Joseph, le meurtrier de Louise. Mais ils ignoraient que leur véritable adversaire était ailleurs, ce qui les aurait inéluctablement conduits au désastre... si la fille ne s'en était mêlée. On ne se méfie jamais assez des jolies filles ! Pour la suite de Pas de répit pour les cafards, Gildas Girodeau signe un Polar sulfureux, à l'entêtant parfum de Françafrique.
Ce jour là.
-8h00-Comme à chaque fois, lorsque la houle persiste après un fort coup de vent, Jaume emprunte la corniche du Cap Béar pour aller pêcher un loup affamé.
Pourtant ce jour là ! Un détail modifie l'ambiance .
Jaume découvre un corps gisant au pied des falaises.
-10h30-Paul Feder sirote un demis dans un bar, en discutant avec Jaoued le serveur.
-11h00-Contrairement à son habitude, Loïc le pêcheur ne ramène pas d'oursin.
-11h45-Un vieillard grincheux bouscule Paul, en chemin vers son bateau.
Ce soir là.
L'atmosphère s'alourdit sur les quais de Port-Vendres.
-00h00-Quelqu'un frappe au plat bord de la goélette, pourtant Paul Feder n'attend personne.
Le fleuve de sang que Joseph et ses acolytes répandaient derrière eux avait pris sa source dans l'Afrique des années soixante et démontré sa puissance dévastatrice au Rwanda, en 1994. Paul Feder et son équipage le croisent en pleine tempête, au large de la Sardaigne. Le Commissaire Costes en débusque l'odeur fétide aux alentours de Perpignan. Mais Louise échappera-t-elle à la machine de mort lancée à ses trousses ?
Gildas Girodeau signe ici un polar haletant qui nous plonge dans le côté obscur d'une Françafrique guidée par d'inavouables raisons d'Etat.
« Le thonier fonçait à pleine vitesse dans la nuit noire, au moins dix-sept noeuds, la mer semblait calme. Pourtant une imperceptible houle commençait à l'agiter, menaçante respiration de la tempête approchant par le nord. »