Le fleuve de sang que Joseph et ses acolytes répandaient derrière eux avait pris sa source dans l'Afrique des années soixante et démontré sa puissance dévastatrice au Rwanda, en 1994. Paul Feder et son équipage le croisent en pleine tempête, au large de la Sardaigne. Le Commissaire Costes en débusque l'odeur fétide aux alentours de Perpignan. Mais Louise échappera-t-elle à la machine de mort lancée à ses trousses ?
Gildas Girodeau signe ici un polar haletant qui nous plonge dans le côté obscur d'une Françafrique guidée par d'inavouables raisons d'Etat.
« Le thonier fonçait à pleine vitesse dans la nuit noire, au moins dix-sept noeuds, la mer semblait calme. Pourtant une imperceptible houle commençait à l'agiter, menaçante respiration de la tempête approchant par le nord. »
Pour sa première affectation de Lieutenant de police, Laurence Gueguen a choisi Perpignan. Fuyant son passé de docteur en psychologie elle espère une nouvelle vie, plus concrète. Mais la découverte d'un cadavre décapité va rapidement la replonger dans sa spécialité en Crimes et symboles. Dessinés dans le sable, de curieux signes entourent le corps, ils la conduiront jusqu'en Argentine sur les traces de Xangô, demi-dieu yoruba de la justice, mais aussi du soutien français à la dictature militaire qui ensanglanta le pays.
Recueil rassemblant les deux premières enquêtes de Paul Feder : Rouge Tragique à Collioure et Malaguanyat. Homme à la vie tranquille, Paul Feder par amitié et fidélité se trouve jeté dans une aventure qui va faire exploser sa vie tranquille et le transformer en marin marginal sur la cote de Catalogne Nord. Une histoire à la Jules et Jim, aux parfums de Méditerranée qui ouvre un avenir incertain et brutal au sympathique personnage. Mais comme Feder ne sait pas dire non à une femme en détresse, il se retrouve vite de nouveau dans les ennuis. Chevaleresque mais imprudent.
Un polar passionnant et rythmé, jusqu´à l´ultime rebondissement.
Quand Alfons Duru découvre un clandestin décapité dans sa cuve de vin de banyuls, son univers est balayé par un véritable tsunami. Paul Feder mettra le nez dans les affaires du vieil homme : il y croisera des mafieux de la Jonquera, de petites frappes sans scrupules à Collioure, et un notable pas très net organisant des parties fines dans un château de Saint Jean Lasseille. Sans oublier les falaises du Cap Béar, bien décidées à jouer leur partition. Il n'évitera pas les coups, mais la vengeance est aussi un plat qui peut se manger froid.
Avec Tsunamis on retrouve les ambiances rythmées de Gildas Girodeau, sombres mais pleines d'humanité. Ce polar marque le grand retour de Paul Feder et de tous les personnages de la saga initiée en 2005.
Yarnald Colom est journaliste et écrivain. Lorsqu'il accepte l'invitation de Valenti à faire une conférence sur ses polars devant la communauté catalane de Marseille, il ne peut pas imaginer les suites de sa rencontre avec le vieil homme qui, à la fin de
Fin mai, entre Sardaigne et Baléares, la goélette Miquel Caltés repêche deux clandestins jetés par-dessus bord par les passeurs censés les conduire en Europe. Paul Feder et son équipage se retrouvent confrontés aux remugles du génocide rwandais et aux coups tordus de la françafrique. Un polar noir et sans concession, dans les corridors d'un pouvoir où le cynisme a remplacé toute notion d'humanité. Un roman très documenté.
En Catalogne, la vengeance est un plat qui se mange chaud.
Paul Feder et ses amis étaient même déterminés à le servir brûlant et assaisonné à l'homme qui, dans l'ombre, avait instrumentalisé Joseph, le meurtrier de Louise. Mais ils ignoraient que leur véritable adversaire était ailleurs, ce qui les aurait inéluctablement conduits au désastre... si la fille ne s'en était mêlée. On ne se méfie jamais assez des jolies filles ! Pour la suite de Pas de répit pour les cafards, Gildas Girodeau signe un Polar sulfureux, à l'entêtant parfum de Françafrique.
Ce jour là.
-8h00-Comme à chaque fois, lorsque la houle persiste après un fort coup de vent, Jaume emprunte la corniche du Cap Béar pour aller pêcher un loup affamé.
Pourtant ce jour là ! Un détail modifie l'ambiance .
Jaume découvre un corps gisant au pied des falaises.
-10h30-Paul Feder sirote un demis dans un bar, en discutant avec Jaoued le serveur.
-11h00-Contrairement à son habitude, Loïc le pêcheur ne ramène pas d'oursin.
-11h45-Un vieillard grincheux bouscule Paul, en chemin vers son bateau.
Ce soir là.
L'atmosphère s'alourdit sur les quais de Port-Vendres.
-00h00-Quelqu'un frappe au plat bord de la goélette, pourtant Paul Feder n'attend personne.
À Port-Vendres, le meurtre d'une scientifique travaillant pour un laboratoire d'océanologie entraine Paul Feder dans les couloirs du lobby nucléaire.
Il y rencontrera un savant désabusé, un vieux flic allumé, une jeune femme névrosée, et dans les placards, quelques cadavres encore tièdes.
Un polar détonnant et très bien documenté.
C'est dans ce volume 3 de la série Paul Feder, qu'Ayala et McKennit font leur apparition. Car Paul Feder, qu'elles soient des amies chères ou des maîtresses fougueuses, a le don d'attirer les femmes remarquables tant par leur beauté que par leur énergie positive. Le lecteur aura le plaisir de les retrouver jusqu'à la fin de la série.
Surnommée la Pistolera par la presse des années 70, Antonia la jeune activiste et ses camarades des Brigades mettent tous les carabiniers d'Italie sur les dents. Contrainte de fuir son pays, la jeune fille se jette dans une carrière d'humanitaire au sein d'une congrégation religieuse. Mais la traque qu'organisent les deux officiers italiens qui la pistent est faite pour durer toujours. Dans sa cavale éffrenée, Antonia est tiraillée entre la force inaltérable de ses engagements, son amour pour son cousin Anselme, prêtre dont elle ne partage pas la foi, le devoir de garder le silence pour sa survie et l'impérieux besoin d'agir dans les pays qu'elle traverse. Au Rwanda, elle crie pour chasser les premiers fratricides. Il était une fois une lanceuse d'alerte, elle s'appelait Antonia.