Vendredi 11 mars 2011, 14h46. Stop. Sur la côte nord-est de l'île d'Honshu, la terre tremble. Stop.
Entraînant un tsunami. Stop. Un quart d'heure plus tard. Stop. Une vague de 10 m de haut ravage la région de Tohoku. Stop. Menace nucléaire. Stop.
Pour aider les populations du Tohoku (nord-est du Japon), Miki Nitadori et Isabelle Blondie ont décidé la réalisation de ce Livret Carte Postale. L'intégralité des bénéfices liés à sa vente sera reversé à la Croix Rouge qui oeuvre sur place.
De superbes photographies en couleurs réunies pour la première fois mettant en avant l'imagination débordante de cette photographe qui met son corps en scène dans des situations surprenantes, oniriques, drôles ou érotiques. La photographie est pour Elene Usdin une façon de mettre en images les fantasmes qui la hantent, ses rêves éveillés et ses réfl exions profondes n'hésitant pas à tomber à la renverse, traitant son corps dénudé ou travesti comme celui d'une danseuse désarticulée. Le déguisement et les accessoires sont intimement liés à son questionnement sur le paraître, une sorte de recherche d'identité jubilatoire.
Aux pieds du Sacré-Coeur, dans le petit salon du 2 rue de Steinkerque, Gisèle Casadesus, sociétaire de la Comédie-Française et comédienne, parle à Isabelle Blondie de sa ville et de cet appartement où ses parents ont vécu, et où elle est née.
Elles se promènent du côté de Montmartre, de Pigalle, font une escapade aux bois, une autre à l'Hippodrome de Montmartre pour qu'avec ce lieu mythique, renaissent de son souffle les débuts du cinéma ; et elles filent, pour quelques emplettes 1900 du côté de l'Opéra avant d'évoquer la salle sous l'Occupation. Les voilà déjà dans les coulisses de la Comédie-Française, traversant les modes et saluant ses icônes, et Isabelle se retrouve dans le petit salon, comme débarquée par une machine à remonter le temps.