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Cahiers Du Cinema
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Treize ozu, 1949-1962
Jean-Michel Frodon
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque
- 6 Octobre 2023
- 9782377161041
- Un éclairage passionnant sur un ensemble mal connu de l'oeuvre de Yasujiro Ozu (1903-1963), dont on ne retient souvent, à tort, que le magnifique Voyage à Tokyo (1953). - Jean-Michel Frodon se penche sur les 13 derniers films du maître, réalisés entre 1949 et 1962, avec, notamment, le passage à la couleur pour Fleurs d'équinoxe (1958) et pour ses 5 derniers films. - Un ensemble de 13 films, traités en autant de textes courts, dont la cohérence au sein de la totalité des réalisations d'Ozu est aussi significative que riche d'une diversité trop souvent sous-estimée. - La sortie du livre accompagne un programme riche fin 2023 : réédition en salles de 5 films d'Ozu par Carlotta cet automne dans le cadre du Festival Lumière (14-22 octobre 2023), avec aussi la présence de Wim Wenders en invité d'honneur, très lié à Ozu. Une grande rétrospective consacrée à Ozu suivra en fin d'année à l'Institut Lumière. - Treize Ozu 1949-1962 paraît alors que devient enfin visible un des joyaux de la dernière partie de l'oeuvre de l'auteur de Voyage à Tokyo, le film de 1950 Les Soeurs Munakata, que des problèmes de droits avaient, durant des décennies, tenu à l'écart des écrans. - Il confirme la puissance d'une oeuvre à revisiter constamment, autant pour le plaisir et l'admiration qu'inspire chaque film que pour le caractère stimulant, porteur d'avenirs toujours à écrire et à filmer, du cinéma d'Ozu considéré comme un tout. - Un nouveau titre dans la collection « Petite bibliothèque », dont le format a été revu en 2020 à l'occasion des rééditions de livres d'Éric Rohmer : Le Goût de la beauté, Six contes oraux et Contes des 4 saisons.
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L'âge moderne du cinéma français
Jean-Michel Frodon
- Cahiers Du Cinema
- 25 Novembre 2010
- 9782866426033
Le cinéma français de la Nouvelle vague à nos jours brosse un portrait d'un demi-siècle du cinéma français depuis le tournant décisif de la fin des années 50. Cette histoire commence dans un flamboiement promis au plus brillant avenir, passe par de sombres périodes où les cassandre prédisent sa mort pour arriver à la situation contemporaine d'un cinéma toujours vivace, porté par des auteurs variés au risque de l'éclatement, poreux dans ses frontières avec les "images"au risque de devenir minoritaire.
L'auteur, enfant de la Nouvelle vague, cinéphile passionné et journaliste formé à l'école de la presse quotidienne, documenté et prolifique, tisse le fil des événements pour dessiner une histoire avec ses étapes, ses protagonistes, ses ruptures et ses renaissances. C'est à l'enchaînement d'un récit qu'est convié le lecteur, où les petites histoires participent à la grande Histoire. Les batailles esthétiques, les affrontements économiques, les évolutions techniques ou les combats politiques s'entremêlent au destin des vedettes, des auteurs, des nababs, des fonctionnaires, des inventeurs, des commerçants, des artistes, des penseurs... et finalement des films, traités comme des personnages à part entière. Un "casting d'enfer" mis en scène par l auteur bénéficiant d un impressionnant corpus d'informations de première main.
Cet ouvrage constitue la référence la plus complète sur l'âge moderne et la situation contemporaine du cinéma français, grâce au croisement des angles d'approche, non seulement esthétiques mais également économiques et politiques. Le point de vue est également novateur en ce qu'il est celui d'un auteur, né dans les années 50, exactement contemporain de l'histoire qu'il raconte et dont il a été le témoin direct et le commentateur à chaud dans les pages de l'hebdomadaire corporatif Le film Français, puis Le Monde, puis Les Cahiers du cinéma.
L'ouvrage est organisé chronologiquement en cinq grandes parties découpées par décennies. Chacune d'elles voit apparaître son lot de nouvelles personnalités qui marquent ou dominent la période, et nombre d'entre elles se retrouvent dans la continuité. Le rôle de l'état, la place des grands groupes comme Pathé, Gaumont, UGC, une approche globale du cinéma français dans un système mondial rythment la vie économique et politique qui forment l'environnement plus ou moins favorable à la création.
Après une plongée rétrospective dans 50 ans de cinéma, cette nouvelle édition révisée et augmentée permet au lecteur d'embrasser synthétiquement les courants à l' uvre au présent et dégagent une vision perspective du cinéma français.
Les années 2000 sont marquées par une redistribution des pouvoirs en place : un désengagement de la puissance publique, le changement de donne entre le cinéma et la télévision, une "globalisation"favorable à la montée des grosses productions, et l'intervention croissante des pouvoirs locaux dans la production, une influence grandissante des nouvelles technologies.
Côté auteurs, Frodon met l'accent sur la "génération 2000"avec Christophe Honoré, François Ozon, Mathieu Amalric, Laurent Cantet, sans oublier la pleine maturité de cinéastes de la génération qui les précède directement comme Arnaud Desplechin, Olivier Assayas ou Claire Denis, ni les oeuvres tardives de ces cinéastes des années 60 qui n'en finissent pas de nous éclairer en ce début de 21e siècle, comme Godard, Resnais, Rohmer...
Côté tendances esthétiques, c'est la place désormais incontournable du documentaire, des "petites formes" rendues possibles par l'utilisation des petites caméras numériques et l'entrée du cinéma dans les musées d'art contemporain qui marquent les années 2000.
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Cet ouvrage est le premier d'une nouvelle série de petits livres d'intervention sur la situation actuelle du cinéma. Il s'agit de textes assez courts d'environ 80 à 100 000 signes posant une question liée au cinéma d'un point de vue esthétique ou politique ou juridique, de manière aussi pugnace que possible. C'est une sorte de plaidoyer pour une idée, une thèse défendue et argumentée de l'ordre de l'affirmation sans appel. Il s'agit de diffuser des idées fortes, de susciter des réactions, une incitation à réfléchir sur et avec le cinéma dans l'environnement des Cahiers.
Ce premier volume a pour objet la redéfinition de la place qu'occupe l'art cinématographique dans le nouveau rapport au monde instauré par le numérique et la globalisation.
Après avoir brossé à grands traits l'état contemporain de la société et les mutations qui la travaillent, ainsi que les caractéristiques fondamentales du cinéma en tant qu'art, l'auteur s'attache à démontrer en quoi il est un dispositif critique par rapport à l'histoire des arts comme à celle de la société en général, qui correspond au tournant du XXe siècle à un besoin de l'humanité et continue aujourd'hui à jouer ce rôle, même s'il est devenu minoritaire par rapport aux formes plus récentes d'audiovisuel. La thèse de Jean-Michel Frodon est que le cinéma est aujourd'hui " en situation critique " selon les deux sens du terme : il est certes affaibli dans le contexte du tout numérique et de la mondialisation, mais ses caractéristiques propres le mettent en situation d'alimenter une réflexion critique sur le monde contemporain et la multiplicité des images qui nous entourent.
" Une réflexion critique, c'est-à-dire ce qui nous permet d'exister comme sujets - comme sujets humains - c'est-à-dire sujets parlants. C'est le rapport au collectif et le rapport au réel, caractéristiques du cinéma, qui donnent à celui-ci la capacité d'ouvrir pour chacun à la fois un rapport et un écart avec les images et avec les histoires, et un lien avec le monde des humains et avec soi-même comme membre de ce monde, lien que chacun construit pour traverser cet écart. "
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Un nouveau venu récent. Films d'action aux inventions visuelles ébouriffantes, bastion du cinéma d'auteur contemporain, ressource en stars mondiales comme en récits singuliers, le cinéma chinois a aujourd'hui conquis droit de cité à part entière sur nos écrans. Au cours des quinze dernières années, des Chinois ont gagné toutes les grandes récompenses internationales. Ce statut est récent, il était même totalement imprévisible il y a un quart de siècle.
Existant depuis plus de cent ans, riche d'une histoire longue et complexe, le cinéma chinois est resté longtemps quasiment ignoré des spectateurs occidentaux, à l'exception de quelques rares spécialistes. En outre, la première reconnaissance de films chinois n'est pas passée par les cinéphiles, les festivals, la critique, mais par l'importation d'un genre populaire, dans le courant des années 70 : les films de kung-fu, qui allaient donner naissance à la première star internationale chinoise, Bruce Lee.
Un cinéma chinois, des cinémas chinois : Il y a bien un cinéma chinois : il existe un monde chinois, une culture chinoise, ce que reflète le cinéma qui en est issu. Et, simultanément, il y a quatre cinémas chinois : ceux de Chine continentale, de Hong Kong, de Taiwan et de la diaspora chinoise.
Les noms de Zhang Yi-mou, de Jia Zhang-ke, de Wong Kar-wai, de Hou Hsiao-hsien et d'Ang Lee incarnent, aujourd'hui, la diversité de cet ensemble marqué par les grandes tempêtes de l'histoire du XXe siècle.
Une approche historique et artistique : Le Petit Cahier Le cinéma chinois présente les principaux repères historiques de cette histoire complexe : comment, à partir du « tronc commun » des quarante ans premières années se sont développées les « générations » successives en Chine continentale, par delà la catastrophe de la Révolution culturelle, et se sont constituées la puissante industrie hongkongaise et l'inventif cinéma d'auteur taiwanais. Ce livre à vocation pédagogique met aussi en évidence les principaux traits stylistiques du cinéma chinois, leurs relations avec la culture chinoise, les raisons de la récente reconnaissance internationale de ce cinéma, en se référant surtout à quelques figures marquantes de cette étonnante aventure.
Jean-Michel Frodon est directeur de la rédaction des Cahiers du cinéma après avoir été longtemps responsable de la rubrique cinéma du quotidien Le Monde. Bon connaisseur du cinéma chinois, il en a suivi, au cours de multiples voyages et de nombreuses rencontres avec les protagonistes, les évolutions depuis vingt ans. Il a notamment dirigé un ouvrage collectif consacré à Hou Hsiao-hsien (Cahiers du cinéma, 2005)
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