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jean a. gili
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Vittorio de Sica : Les chemins du réalisme
Jean A. Gili
- Rouge Profond
- Raccords
- 22 Novembre 2024
- 9791097309756
Dans une carrière particulièrement féconde - une trentaine de films comme metteur en scène, plus d'une centaine comme acteur -, Vittorio De Sica a signé quelques oeuvres qui comptent parmi les classiques de l'histoire du cinéma. Homme de spectacle, il est l'une des personnalités les plus représentatives de l'évolution du cinéma italien des années 1930 aux années 1970, ayant traversé les contradictions, les enthousiasmes, les abandons et les sursauts de créativité qui ont caractérisé une époque tourmentée. Venu du théâtre, De Sica aborde le cinéma comme comédien au début des années 1930 avant de passer à la réalisation en 1939. Au lendemain de la guerre, dans le contexte du néoréalisme, il livre quatre productions qui l'imposent comme une figure majeure du cinéma transalpin : Sciuscià, Le Voleur de bicyclette, Miracle à Milan, Umberto D. Par la suite, il enchaîne les chefs-d'oeuvre (Station Terminus, L'Or de Naples, La ciociara, Le Jugement dernier, Le Jardin des Finzi-Contini, Une brève vacance) tout en menant une grande carrière d'acteur (Madame de... de Max Ophüls, Le Général Della Rovere de Roberto Rossellini, sans compter les comédies signées Alessandro Blasetti, Luigi Comencini, Dino Risi, Mario Monicelli). Ce livre, richement illustré, raconte la vie et la carrière d'un géant du septième art, tout en lui restituant au plus vif son visage, sa silhouette, sa sympathie naturelle, son charme et son humanisme.
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Tout sur Vittorio De Sica : Auteur, acteur, séducteur
Jean A. Gili, Piero Spila
- GREMESE
- 7 Novembre 2024
- 9782366773750
De la lettre A de « Agel, H. » à la Z de « Zavattini, C. », l'ouvrage aborde l'ensemble de l'oeuvre de Vittorio De Sica (théâtre, cinéma, télévision, chansons) en reprenant la structure du dictionnaire anthologique.Cette structure contribue à souligner le caractère protéiforme de De Sica et permet des chemins de lecture croisés.
Après les essais introductifs (des directeurs Gili et Spila, et du critique R. de Ceccaty), le volume est composé de plus de 120 entrées rédigées par plus de 40 auteurs, qui, tout en préservant la qualité et l'exhaustivité nécessaires des informations, sont pensées pour tous les lecteurs (passionnés ou spécialistes). L'appareil iconographique édité par E. Giacovelli étaye les textes et, dans l'encart photographique, documente grâce à plus de 500 images l'intense activité cinématographique du réalisateur et acteur. -
À travers l'analyse d'une centaine de films emblématiques, Jean A. Gili, dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, retrace l'histoire du cinéma italien, des films d'auteur aux films de genre, des comédies aux mélodrames, des péplums aux westerns, des films politiques aux tragédies de la criminalité organisée.
Ayant, au fil des décennies, traversé des phases de crise et des moments de rayonnement intense, s'étant toujours soucié de transcrire lles traditions dialectales et la diversité des cultures régionales - des Alpes à la Sicile -, le cinéma italien est l'un des plus passionnants du monde, celui dont on ne finit pas de découvrir la richesse patrimoniale et le constant renouvellement, celui qui a sans doute le mieux témoigné d'un peuple avec ses déchirements et ses aspirations.
Depuis les premiers films des opérateurs Lumière enregistrés dans la péninsule en 1896 jusqu'aux nouvelles affirmations du temps présent, le cinéma italien a connu toutes les vicissitudes de l'histoire, brillant de tous ses feux dès les années 1910, accompagnant les sombres années du fascisme puis les désastres de la guerre jusqu'à la reconstruction des années exaltantes du néoréalisme, avec Rossellini, De Sica, Visconti. Il s'est ensuite progressivement épanoui dans un âge d'or marqué par les films de Fellini, Antonioni, Rosi, Petri, Scola, Bertolucci, Bellocchio, Moretti . Après deux décennies de difficultés, il a retrouvé depuis le début des années 2000 un niveau digne de son prestigieux passé. De nouveaux talents sont apparus - Benigni, Giordana, Crialese, Garrone, Sorrentino . - qui ont relancé une créativité prête à s'épanouir de nouveau.
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Cinéaste singulier, Mario Soldati signe au début des années 1940 deux chefs-d'oeuvre, Le Mariage de minuit et Malombra. Après la guerre, Les Ennuis de monsieur Travet, Eugénie Grandet ou Fuite en France confirment son talent. Contribuant aux genres populaires, des films burlesques (Je suis de la revue) aux films de cape et d'épée (Fra Diavolo, L'Héritier de Zorro), de corsaires (La Fille du corsaire noir), et mélodrame (La Fille du fleuve avec Sophia Loren), il dirige Gina Lollobrigida dans La Marchande d'amour ou Alida Valli dans Rapt à Venise. Outre l'évocation de la carrière de l'écrivain et celle de critique cinématographique pour L'Europeo, le livre s'enrichit d'un long entretien enregistré entre 1976 et 1979, l'occasion d'entrer dans l'intimité d'un créateur curieux et inventif.
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Paolo et Vittorio Taviani : entretien au pluriel
Jean A. Gili
- Actes Sud
- 30 Novembre 1993
- 9782742700974
"«Paolo». - On nous a demandé parfois pourquoi nous faisions du cinéma. La réponse est que nous pratiquons le cinéma comme un acte d'amour, pour aimer et pour être aimés par des personnes que nous ne connaissons pas et que peut-être nous ne connaîtrons jamais.
«Vittorio». - Je ne sais pas comment je réussirais à me situer par rapport aux autres dans ces choses fondamentales que sont les relations amoureuses, érotiques, politiques, si je n'avais pas une identité bien précise grâce au travail que je fais, dans mon cas le langage que j'ai choisi et qui est le cinéma. Alors, dans ce sens, le cinéma est ma vie parce que sinon je serais seulement un fantôme et tous les rapports avec les autres se dissoudraient dans le brouillard." -
Elio Petri est l'un des réalisateurs italiens les plus importants. Sa notoriété à l'international est liée au succès de « À chacun son dû » (1967), mais surtout à « Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon » (Oscar 1971 pour le Meilleur film étranger) et à « La Classe ouvrière va au Paradis » (Palme d'or au Festival de Cannes 1972). Bien qu'on l'ait toujours rattaché presque exclusivement au cinéma engagé sur le plan politique et civique, sa position dans ce domaine - et même dans la culture de gauche de l'époque - a toujours été plutôt inhabituelle. Entre autres, c'est surtout dans la dernière phase de son travail, entre 1973 et 1982, année de sa mort prématurée à 53 ans, que le réalisateur met continuellement en jeu, film après film, sa vision personnelle du monde, plaçant son propre langage en dehors de toute appartenance à des tournures narratives réalistes. Son cinéma reste certes un cinéma politique, mais à un niveau différent, bien plus élevé et dialectique.Le livre, qui contient deux courts récits du réalisateur, rend compte de l'itinéraire artistique de cet homme fascinant et complexe, athée, communiste, matérialiste, de culture française, sartrien, dans le but de considérer enfin son cinéma pour ce qu'il est réellement, c'est-à-dire une recherche névrotique visant à expérimenter de nouvelles structures narratives, dominée par une pensée hallucinée, un langage violent, coléreux, fébrile comme celui de Céline et, en même temps, anarchique comme celui de Bataille et de Sade, dans une optique grotesque et carnavalesque qui renvoie aussi à Bosch et Rabelais.
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Fellini ; le magicien du réel
Jean A. Gili
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 15 Octobre 2009
- 9782070396245
« Les choses les plus réelles sont celles que j'ai inventées », confiait Federico Fellini. Au cours d'une carrière riche de chefs-d'oeuvre, Les Vitelloni, La Strada, La Dolce Vita, Huit et demi, Satyricon, Amarcord, Casanova, Et vogue le navire, La Voix de la lune, Fellini a créé l'un des univers les plus fascinants du cinéma. Un monde fantastique qui n'appartient qu'à lui, où le passé, le présent et le futur, les souvenirs, le réel et l'imaginaire sont inextricablement mêlés, où la condition humaine apparaît dans toute sa force grotesque et tragique, lubrique et spirituelle. Jean A. Gili retrace le parcours de ce magicien du réel, et nous entraîne dans les arcanes de la création fellinienne. De l'écriture du scénario à la postproduction, l'aventure du film se révèle une expérience totale, préméditée et improvisée, au gré de la fantaisie du créateur. Une fête perpétuelle où l'on croise, parmi une multitude d'anonymes, des collaborateurs fidèles, Tullio Pinelli, Giuseppe Rotunno, Dante Ferretti, Nino Rota, et des visages familiers, Giulietta Masina, Marcello Mastroianni, Anita Ekberg...
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Il y a vingt ans disparaissait Marcello Mastroianni, figure iconique du cinéma italien. Sa carrière, essentiellement italienne, l'a également porté à tourner en France, en Angleterre, en Hongrie, en Grèce, au Portugal, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine...Le vingtième anniversaire de sa disparition, en décembre 1996 à Paris, est l'occasion pour revenir sur une carrière marquée par des rencontres avec les plus grands cinéastes italiens, Federico Fellini, qui en fait une icône avec La Dolce Vita, Luchino Visconti, Vittorio De Sica, Ettore Scola, Marco Ferreri, Michelangelo Antonioni, Mario Monicelli, Dino Risi, Pietro Germi, Elio Petri, Marco Bellocchio, et avec des cinéastes étrangers aussi différents que Jules Dassin, Jacques Demy, John Boorman, Louis Malle, Roman Polanski, Nikita Mikhalkov, Theo Angelopoulos, Agnès Varda, Bertrand Blier, Raoul Ruiz, Robert Altman, Manoel de Oliveira...Le livre, à l'iconographie soignée, revient décennie par décennie sur les étapes d'une carrière hors normes et évoque l'évolution d'un comédien qui passe des comédies légères aux chefs-d'oeuvre de la maturité et qui vieillit en gardant intact son pouvoir de séduction.
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Marcello Pagliero : L'Italien de Saint-Germain-des-Prés
Jean A. Gili
- Afrhc
- 23 Juillet 2018
- 9782370290212
Cinéaste de frontière ayant travaillé alternativement en Italie et en France - et aussi, pour les besoins de tournages, en Egypte, en Nouvelle-Guinée, en Russie -, Marcello Pagliero a réalisé une oeuvre originale fruit d'un métissage entre néoréalisme, réalisme poétique et existentialisme. Signe d'appartenance à un réseau d'intellectuels et d'artistes, en Italie comme en France, le cinéaste a été très proche de Roberto Rossellini, Vittorio De Sica, Ennio Flaiano, Sergio Amidei, Carlo Levi, Jean-Paul Sartre, qui l'avait fait venir à Paris pour jouer dans Les jeux sont faits, Raymond Queneau, Jean Genet, Alexandre Astruc, Pierre Kast, Jacques Doniol-Valcroze, Robert Scipion, Michel Cournot...
Pagliero a mené une vie d'aventurier nonchalant - la chose peut sembler paradoxale -, insensible aux sirènes du succès ou aux ambitions carriéristes, prêt à remettre sans cesse son talent en jeu, ouvert à toutes les expériences qui se présentaient, au gré des circonstances. Certes, il était rongé par un tempérament inquiet et mélancolique. De lui, Zavattini a pu dire: « Son caractère l'a peut-être empêché d'exprimer tout ce qu'il pouvait ».
Quoi qu'il en soit, les ingrédients étaient réunis pour exciter la curiosité d'un chercheur en suivant une existence aux détours imprévus. Essayer d'en rendre compte, malgré les lacunes dues aux ressources documentaires parfois insuffisantes - il n'existe aucun livre, en Italie comme en France, sur le cinéaste et aucun article conséquent -, est le but de cet ouvrage. Auteur imprévisible, Pagliero a signé en Italie des oeuvres rares comme La nuit porte conseil ou Vêtir ceux qui sont nus. Il a surtout donné au cinéma français deux films repères dans une veine réaliste, Un homme marche dans la ville et les Amants de Brasmort. Ces deux oeuvres, saluées par André Bazin, auraient pu suffire à sa réputation, mais sa filmographie recèle d'autres richesses à découvrir, en Italie comme en France. -
L'autobiographie dilatée ; entretiens avec Nanni Moretti
Jean A. Gili
- Rouge Profond
- Raccords
- 24 Août 2017
- 9782915083972
En 1976, avec Je suis un autarcique, surgit un surdoué s'imposant très vite comme la figure dominante de sa génération.
Nanni Moretti est un cinéaste exigeant aux positions morales et politiques fortes. Acteur et réalisateur de films où il incarne des doubles de soi, étudiant (Ecce Bombo), cinéaste (Sogni d'oro), professeur de lycée (Bianca), prêtre (La messe est finie), homme politique (Palombella rossa), père de famille (La Chambre du fils), psychanalyste (Habemus Papam), fils (Mia madre), il explore les angoisses existentielles de l'individu plongé dans une société privée de repères.
Dans cet ouvrage illustré, Nanni Moretti revient sur toute sa production, apparaissant comme une figure essentielle du cinéma italien, artiste protéiforme, intellectuel vigilant et chef d'entreprise avisé.
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Luchino Visconti et la critique française d'Ossessione au Guépard (1943-1963)
Jean A. Gili
- L'Amandier
- Cine-creation
- 16 Janvier 2014
- 9782355162275
À l'inverse de beaucoup de cinéastes italiens dont l'oeuvre a été découverte en France dans la continuité de son développement, celle de Luchino Visconti a connu de multiples aléas. Les premiers films du cinéaste sont arrivés dans le désordre : l'accueil critique s'en est ressenti. Visconti tourne son premier film, Ossessione, en 1942. Le fascisme est au pouvoir. L'oeuvre constitue une remise en cause absolue des formes dominantes d'expression. Le film ne sortira en France qu'en 1959 sous le titre racoleur de Les Amants diaboliques. Après la guerre, Visconti se consacre au théâtre. Il ne revient au cinéma qu'en 1947 avec La terre tremble, un film diversement accueilli au festival de Venise où il est présenté en 1948. Suivent Bellissima (1951), qui ne sera distribué en France que dix ans plus tard, et Senso (1954), premier film situé dans le passé et qui provoque en Italie un intense débat idéologique. Par souci de prise de distance, Visconti tourne ensuite Les Nuits blanches (1957) avant de donner successivement les deux oeuvres qui vont définitivement établir sa réputation, Rocco et ses frères (1961) et Le Guépard (1963), palme d'or à Cannes. Dès lors, la notoriété du cinéaste est installée. Vu de France, Visconti est devenu une des valeurs sûres du cinéma italien.
C'est le parcours critique et la réception des oeuvres que présente le livre de Jean A. Gili.
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Scénariste puis réalisateur italien, Ettore Scola produit depuis près de quarante ans une oeuvre généreuse, exigeante et populaire à la fois. Au fil des années, se dessinent des films dont les genres très différents gardent en commun une belle humanité. À la source même de son inspiration, cette édition permet de comprendre mieux le travail de cet auteur, ce créateur libre et imaginatif dont l'acuité révèle les engagements à la fois intellectuels et moraux.
La première partie de l'ouvrage est consacrée à la façon dont le travail de Scola est perçu en France (texte de Jean A. Gili). La deuxième partie rassemble l'ensemble des entretiens donnés par Ettore Scola à la sortie de chacun de ses films. Ce sont pour la plupart des entretiens inédits, traduits en français pour l'occasion et qui permettent de mieux appréhender l'intention et la portée de ses films.
En fin d'ouvrage, la filmographie complète d'Ettore Scola et l'ensemble de son travail.
Une riche iconographie couleur et noir et blanc présente des photos de tournages, mais aussi des croquis d'Ettore Scola.
Auteur : Jean A. Gili, critique et professeur de cinéma et spécialiste du cinéma.
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Radici Hors-Série : l'Italie au miroir de son cinéma Tome 2 ; entre déclin, transition et renaissance ; les années 1980-2000
Collectif
- Editalie
- Radici
- 13 Novembre 2017
- 9791092161328
« Le cinéma italien est sans doute celui qui a le mieux témoigné d'un peuple et qui en a exprimé les affirmations exemplaires, les déchirements, les souffrances et les raisons de croire en l'avenir ».
C'est par ces mots que Jean A. Gili, éminent spécialiste du cinéma italien, introduisait le premier des trois volumes que la revue RADICI consacre au cinéma italien.
Cette trilogie n'est pas à proprement parler une « histoire du cinéma italien », ni même un essai critique, mais bien un parcours personnel et intime, au coeur des consciences, des « à-côtés », de ces grands noms du septième art. Un recueil qui reflète - dans les réponses comme dans les questions posées - les grandes problématiques qui ont traversé la société et le cinéma transalpins. Un parcours qui fait aussi la part belle à l'iconographie, grâce à de nombreux portraits et images des tournages. Le volume 1 se concentrait sur les années du néoréalisme jusqu'à la fin des années 1970, couvrant ainsi une période qui allait de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux Années de plomb.
Le présent volume se focalise sur la période qui suit, des années 1980 jusqu'à l'aube du troisième millénaire. Précisément la période généralement considérée comme celle du déclin du cinéma italien, par contraste avec « l'âge d'or » que représentait la période précédente. Or l'ouvrage donne à voir justement, que si la crise se fait effectivement ressentir, elle est loin d'étouffer la vitalité des cinéastes. Les récompenses internationales (Palmes cannoises, Ours berlinois, Lions vénitiens mais aussi Oscars hollywoodiens) ne cessent en effet, malgré les indéniables difficultés, de scander la vie du cinéma italien de ces années-là.
Ce deuxième volume fait ainsi la lumière sur ces réalisateurs et acteurs, confirmés ou émergents, qui continuent de produire et de rayonner, en rassemblant articles et entretiens parfois inédits en français.
Vous y retrouverez : Ettore Scola, Ermanno Olmi, Pupi Avati, Giuliano Montaldo, Sergio Leone, Dario Argento, Vittorio Gassman, Bernardo Bertolucci, Gianni Amelio, Nanni Moretti, Gabriele Salvatores, Giuseppe Tornatore, Paolo Villaggio, Roberto Benigni et Massimo Troisi.
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Les Studios de la Victorine, 1919-1929
Anne-Elizabeth Dutheil De La Rochère, Jean A. Gili
- Afrhc
- 1 Janvier 1998
- 9782913758285
Les Studios de la Victorine à Nice constituent les seuls établissements de province qui aient laissé une trace profonde dans la mémoire cinéphilique. Mis à part Paris, les autres villes n'ont que très rarement accueilli des lieux de tournage continu: Nice, outre l'abondance des studios pendant les années du muet, a connu avec la Victorine une activité constante qui s'est poursuivie jusqu'à nos jours.
Les circonstances de la naissance des studios en 1919 et la description de leur développement au cours des années vingt avaient déjà fait l'objet d'études mais celles-ci étaient incomplètes. C'est le mérite de ce livre que de s'appuyer sur des sources solides, au premier rang desquelles les archives de Serge Sandberg qui, plus que Louis Nalpas, fut le véritable responsable de la naissance de la Victorine.
Ainsi, de La Sultane de l'amour de René Le Somptier à Baroud de Rex Ingram, entre 1919 et 1930, une page de l'histoire du cinéma s'écrit sur les hauteurs de Nice, une page assez romanesque, avec tous les ingrédients qui font les bons scénarios, un projet grandiose, le choc avec une dure réalité, la fin d'un rêve et l'avènement d'une gestion qui a renoncé aux grandes ambitions. -
Tutto su Vittorio De Sica : Autore, attore, seduttore
Jean A. Gili, Piero Spila
- Gremese
- 14 Août 2025
- 9788866922032
L'édition italienne d'un ouvrage qui aborde l'ensemble de l'oeuvre de Vittorio De Sica (théâtre, cinéma, télévision, chansons) en reprenant la structure du dictionnaire anthologique, de la lettre A de « Agel, H. » à la Z de « Zavattini, C. ». Cette structure contribue à souligner le caractère protéiforme de De Sica et permet des chemins de lecture croisés. Après les essais introductifs (des directeurs Gili et Spila, et du critique R. de Ceccaty), le volume est composé de plus de 120 entrées rédigées par plus de 40 auteurs, qui, tout en préservant la qualité et l'exhaustivité nécessaires des informations, sont pensées pour tous les lecteurs (passionnés ou spécialistes). L'appareil iconographique édité par E. Giacovelli étaye les textes et, dans l'encart photographique, documente grâce à plus de 500 images l'intense activité cinématographique du réalisateur et acteur.
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Radici : l'Italie au miroir de son cinéma Tome 3 ; une floraison multiple ; l'Italie du nouveau millénaire
Collectif, Jean A. Gili
- Editalie
- Radici
- 16 Juillet 2020
- 9791092161434
« Le cinéma italien est sans doute celui qui a le mieux témoigné d'un peuple et qui en a exprimé les affirmations exemplaires, les déchirements, les souffrances et les raisons de croire en l'avenir ».
C'est par ces mots que Jean A. Gili, éminent spécialiste du cinéma italien, introduisait le premier des trois volumes que la revue RADICI consacre au cinéma italien.
Si le thème a été, et continue d'être encore largement étudié, il fait cette fois l'objet d'un traitement original : un important recueil d'interviews, inédites en langue française, de celles et ceux qui ont fait le cinéma italien de l'après-guerre jusqu'à nos jours.
Des recueils qui reflètent - dans les réponses comme dans les questions posées - les grandes problématiques qui ont traversé la société et le cinéma transalpins. Un parcours qui fait aussi la part belle à l'iconographie, grâce à de nombreux portraits et images des tournages.
DANS CE VOLUME : Paolo et Vittorio Taviani, Marco Bellocchio, Gianni Amelio, Nanni Moretti, Marco Tullio Giordana, Carlo Verdone, Carlo Mazzacurati, Mario Martone, Paolo Virzì, Matteo Garrone, Paolo Sorrentino, Toni Servillo, Emanuele Crialese, Francesco Munzi, Roberto Andò, Pierfrancesco Diliberto, Le cinéma italien au féminin, Gianfranco Rosi, Pietro Marcello, Michelangelo Frammartino, Leonardo di Costanzo, Le Sud foyer de créativité, La musique des films italiens.
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Les grands réalisateurs
Jean A. Gili, Daniel Sauvaget, Charles Tesson, Christian Viviani
- Larousse
- Comprendre Et Reconnaitre
- 17 Avril 2013
- 9782035876195
La référence pour découvrir le parcours des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma.
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Le Spectacle cinématographique à Limoges de 1896 à 1945 : Cinquante ans de culture populaire
Jeanne Berneau, Paul Colmar
- Afrhc
- 1 Octobre 1992
- 9782913758278
Qui peut témoigner aujourd'hui que les vedettes préférées des Limougeauds dans les années vingt furent Suzanne Bianchetti, France Dhélia, Huguette Duflos, Suzanne Grandais, Gabrielle Robinne, Jean Angelo, Jaque-Catelain, Romuald Joubé, Léon Mathot, Constant Rémy, et surtout celles qui venaient d'Amérique, Mary Pickford, Lillian Gish, Pearl White, Gloria Swanson, Clara Bow, Norma Talmadge, Norma Shearer, Douglas Fairbanks, Rudolph Valentino, Ramon Novarro, William Hart, Ken Maynard ?Maintenant que les salles sont reconverties en garages et en supermarchés, ils sont de moins en moins nombreux les Limougeauds qui se souviennent encore des vieux cinémas des années trente : le Capitole, ex Ciné-Moka, le Familia, ex-Ciné Paris, le Rex qui s'etait appelé les Nouveautés, le Tivoli qui devint l'Olympia et le Ciné-Union de la rue de la Fonderie. Cette étude s'arrête en 1945. Après la guerre commença une nouvelle période, celle des ciné-clubs, des revues de cinéma, de l'art et essai. En supposant que celle-ci touche à sa fin, elle sera nécessairement suivie d'une autre, peut-être plus féconde encore, car cet art aussi important, qui a permis à de grandes puissances de construire leur idéologie nationale et à des centaines de millions de gens de mieux supporter les maux de l'existence, fait désormais partie de notre héritage.