john muir
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En 1869, John Muir est engagé une saison pour conduire des moutons en transhumance vers la Yosemite Valley. Au cours du voyage, il note tout ce qu'il voit, bavarde avec les bergers, s'enivre de la vie au grand air, de la liberté merveilleuse des campements, le soir. Et plus il monte, plus la nature devient sauvage, plus il est envahi, bouleversé par la beauté du monde.Ce livre, devenu aux États-Unis un classique, a fait de John Muir une légende.
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«13 juin. Encore une de ces magnifiques journées de la Sierra, au cours desquelles on a l'impression de se dissoudre et d'être absorbé, puis envoyé tout palpitant on ne sait trop où. La vie ne semble ni longue ni courte, et nous ne songeons pas plus à gagner du temps ou à nous dépêcher que les arbres et les étoiles. Voilà la véritable liberté, voilà une excellente et pratique sorte d'immortalité.» «Marcheur infatigable, géologue éclairé, pionnier de l'écologie» (B. Matthieussent), John Muir mena, en 1869, une transhumance estivale dans les montagnes californiennes. Il publiera quelques années plus tard Un été dans la Sierra, journal de bord et de contemplation relatant son voyage. Nous le suivons ici au commencement de ce parcours, en arpenteur émerveillé d'une nature «sauvage et sacrée».
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Cela peut paraître incroyable, et pourtant le naturaliste écossais John Muir (1839-1914), pionnier de la défense de l'environnement et père des parcs nationaux américains, a bel et bien exploré l'Alaska sans armes ni équipement, avec pour survivre du pain sec et du thé. II n'en a pas moins découvert entre autres Glacier Bay et l'extraordinaire glacier qui porte aujourd'hui son nom. Seules l'intéressaient, disait-il, l'écoute et la préservation du " chant du monde ". De là le ton unique de ce livre d'aventures insensées parmi les loups et les derniers Indiens libres du Wilderness. Un enchantement pour tous ceux que fascinent les paysages du Grand Nord.
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Forêts dans la tempête et autres colères de la nature
John Muir
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 16 Octobre 2019
- 9782228923743
Tempêtes, avalanches, tremblements de terre : la nature a ses colères et John Muir est leur plus fin interprète. « Plus extraordinaire que Thoreau », selon Emerson, ce pionnier de l'écologie, marcheur frugal et d'une empathie totale avec la nature, savait rendre la poésie ensoleillée des choses et de la vie. Il se révèle dans ce recueil un magnifique écrivain.
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L'appel du sauvage - souvenirs d'enfance et de jeunesse
John Muir
- Corti
- Biophilia
- 27 Janvier 2022
- 9782714312686
Muir, c'est le héros des écologistes américains ; les Parc Nationaux, c'est lui, et sans lui, les séquoias géants de Yosemite Park auraient été débités en allumettes par les cyniques héros de la libre entreprise. Il faut lire d'abord la postface de Bertrand Fillaudeau, qui nous fait aimer follement cet Écossais élevé à la dure par un père qui maniait la Bible et le fouet.
Muir vit dans la nature, qu'il admire comme un don de Dieu et que les hommes défigurent et saccagent. Il n'est pas pour autant rousseauiste, il observe les animaux et voient bien qu'ils tuent en toute innocence au-delà du bien et du mal. Les Muir émigrent au Wisconsin, construisent leur cabane en rondins et bûchent comme des brutes. Mais John « fera la route », beatnik avant la lettre, toutefois sans alcool et sans femmes. Vagabond, il ne se considérera jamais comme un «écrivain», il est beaucoup plus fier de ses dons d'inventeur-bricoleur plutôt farfelu : trop pauvre pour s'offrir une montre, il fabrique une horloge en bois avec laquelle il déclenche le feu dans le poêle de l'école dont il a la charge.
Michel Polac.
À l'heure où les forêts disparaissent, où la vie sauvage menace de n'être bientôt plus qu'un souvenir, il faut lire John Muir, et en tirer des leçons :
Jamais ce grand écrivain naturaliste n'a été aussi actuel.
Christophe Mercier.
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Quinze cents kilomètres à pied à travers l'Amérique profonde
John Muir
- Corti
- 2 Mars 2017
- 9782714311870
« John Muir - Planète Terre - Univers », tels sont les mots inscrits sur la face intérieure de la couverture du carnet de route dont est issu ce volume.
Ils reflètent l'état d'esprit dans lequel son auteur entreprit sa marche de quinze cents kilomètres en direction du golfe du Mexique, via le Kentucky, en 1867. Il s'agit là, de loin, de la plus longue excursion botanique que John Muir ait faite au cours de sa jeunesse. Sa pérégrination a lieu dans une Amérique sauvage dans les deux acceptions du terme : des pans immenses de terri- toire sont intouchés par l'homme dans le même temps où les soubresauts de l'histoire - la guerre de Sécession vient de s'achever - rend les routes incertaines. Les conditions sont donc rudes, les rencontres aléatoires, mais le naturaliste reste ferme sur ses jambes, et prend les étoiles pour couverture.
Mi-naturaliste (il note, classe, repère les espèces endémiques), mi-prophète, toujours en extase devant la « wilderness », son amour de la nature est une véritable religion et ses rares incursions dans les villes (il n'entrera même pas dans New York lors d'un transit entre la Floride et Cuba) sont purement fonctionnelles.
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Ces textes de John Muir représentent peut-être l'essentiel de son oeuvre.
Qu'il s'agisse de portraits de plantes ou d'animaux, de récits de courses en montagne ou d'autres aventures vécues, on y retrouve toujours le passionné de la nature, qui jamais ne se lasse de la décrire, de la louer, de la célébrer.
Parler de la nature est pour John Muir un plaisir toujours neuf, toujours renouvelé, un plaisir communicatif. Son enthousiasme lumineux gagne inévitablement son lecteur, qui le voit - et se voit avec lui - plongé dans les paysages grandioses qu'il dépeint, à l'affût d'un oiseau aussi étonnant que discret ou stupéfait devant une fleur jusque-là inconnue.
Tout, en effet, dans la nature suscite l'admiration, et l'article qui restitue cette merveilleuse expérience vibre d'une intense émotion. Mais pas seulement.
John Muir est aussi d'une extrême précision. Précision de l'observateur, précision de l'homme de plume. La sensation de plénitude qu'éprouve le lecteur vient de ce que l'auteur réussit à toucher simultanément le coeur et l'intellect.
C'est au moment même où l'information qu'il reçoit est la plus précise que l'impression ressentie est aussi la plus vive, et les deux sont indissociables.
Ce choix de textes majeurs, qui sont autant d'hymnes à la nature, vient ajouter au portait kaléidoscopique de John Muir, dont disposait déjà le lecteur francophone à travers les ouvrages traduits précédemment, une facette nouvelle et inattendue, celle d'un lyrisme flamboyant allié à l'information la plus rigoureuse. Mais il s'agit aussi de textes de combat, qui, un siècle plus tard, conservent toute leur pertinence.
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Préserver les solitudes ; parcs et forêts de l'ouest sauvage
John Muir, Thierry Paquot
- PUF
- 14 Octobre 2020
- 9782130826699
Ce texte vibrant est un chant à la gloire de la wilderness , cette nature pas encore totalement dénaturée par les activités humaines. Les forêts profondes aux essences variées, les lacs miroitants, les ruisseaux murmurants et les cascades toniques, les montagnes imposantes participent, avec grâce et mystère, aux paysages américains traversés trop vite par une humanité plus préoccupée par ce que l'économie pourrait en retirer que par la beauté encore sauvage, inutile et gratuite, qu'ils offrent. John Muir, qui connait parfaitement ces lieux de solitude, nous les décrit avec précision et amour, inquiet de leur devenir, alors que retentissent les coups des haches des bûcherons...Comment les protéger d'interventions fatales ? En les sanctuarisant comme parcs naturels nationaux, ouverts néanmoins au tourisme ?
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Ce récit raconte l'histoire véritable que le célèbre naturaliste américain John Muir a vécu avec un chien lors d'une expédition en 1880. Il s'agit d'un des livres les plus célèbres de cet auteur et certainement une histoire de chien les plus connues. On peut en avoir une lecture directe comme un traditionnel récit d'aventure, mais l'intention est plus profonde : il s'agit d'une analyse des relations entre l'homme et l'animal, qui vise à les rapprocher et à montrer finalement qu'ils ne sont pas si différents. Stickeen était au départ un petit chien inamical, mais après avoir survécu à un voyage périlleux à travers un glacier, il évolue et se laisse apprivoiser par l'homme qui constate que nos « frères horizontaux » ne sont pas si différents de nous au fond. Toute sa vie, John Muir conservera un culte particulier envers Stickeen. Il en parla souvent après son expédition, mais il lui faudra près de vingt ans pour écrire son récit et le publier dans une revue. Il remaniera à plusieurs reprises avant de le mettre en livre. Ce récit a souvent fait l'objet de publications illustrées pour la jeunesse. C'est un grand classique qui mérite une édition courante en langue française.
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1881.
Depuis une bonne trentaine d'années, la conquête des pôles est devenue l'objet d'une lutte acharnée entre les nations et l'on ne compte plus les tentatives, officielles ou privées, en ce sens - principalement dans l'arctique oú il s'agit aussi de trouver une route réduisant la distance entre l'atlantique et le pacifique, soit par le nord de l'amérique (passage du nord-ouest), soit par celui de l'asie (passage du nord-est).
Personne n'a encore atteint le pôle, le passage du nord-ouest reste toujours à découvrir, seul celui du nord-est vient de céder à la ténacité et à la remarquable organisation du suédois nordenskjôld, parti sur la vega, après que bien d'autres ont dû renoncer ou ont disparu, broyés par les glaces. c'est ainsi qu'à san francisco on reste sans nouvelles du capitaine de long et de son équipage, partis deux ans plus tôt pour l'océan glacial à bord de la jeannette.
Une expédition de secours est donc organisée pour tenter de les retrouver - mission qu'on propose à john muir d'accompagner. l'occasion est trop belle pour ne pas la saisir. il a déjà visité deux fois le sud-est de l'alaska, mais le spécialiste de la glaciation qu'il est devenu n'est jamais allé aussi haut en latitude et le détroit de béring devrait, à son avis, confirmer les idées qu'il s'est forgées sur ce sujet dans la sierra.
Pendant tout le voyage, l'aventurier naturaliste va tenir ce journal, qui nous permet de suivre au jour le jour les allées et venues du corwin dans la banquise et le long de côtes parfois encore mal définies. curieux de tout, tel qu'on le connaît par ses autres livres, il ne se limite pas à la géologie des contrées qu'il traverse, mais c'est avec la même passion et le même enthousiasme qu'il s'intéresse aux problèmes de navigation parmi la glace, aux oiseaux et aux mammifères marins - pointant alors du doigt les excès d'une chasse déjà industrielle qui met les espèces en péril - ou à la flore arctique dont il dresse minutieusement l'inventaire.
Quant aux populations locales, tchouktches et inuits, dont les rudes conditions de vie et l'adaptation parfaite au milieu suscitent son admiration, il fait preuve envers elles d'une ouverture d'esprit qui forme depuis l'enfance le fond même de son caractère, et leur porte une sympathie a priori qui lui attire irrésistiblement celle du lecteur.
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Pays sauvages ; la poésie de John Muir
John Muir, Emmanuel Causse-Plisson
- Plume De Carotte
- 10 Septembre 2020
- 9782366722215
Chantre de la conservation et de l'observation des espaces sauvages, John Muir a consacré le meilleur de sa vie d'adulte à l'écriture de lettres, essais et livres sur le monde il aimait - en particulier les paysages sauvages de l'Ouest américain.
Plus de 100 ans après la mort de Muir, l'impulsion de protéger ces merveilles naturelles irremplaçables sont toujours fort et peut-être encore plus urgents que jamais. Combinant certains des mots les plus mémorables et inspirants de l'auteur avec les images évocatrices de l'illustrateur, Pays sauvages nous rappelle notre responsabilité partagée et incontournable, celle tous les habitants avec leur planète terre.
« Parcourons ensemble la Voie lactée ». Nous sommes citoyens du monde, et l'univers entier est notre maison
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« John Muir - Planète Terre è Univers » Tels sont les mots inscrits sur la face intérieure de la
couverture du carnet de route dont est issu ce volume. Ils reflètent l'état d'esprit dans lequel son
auteur entreprit sa marche de quinze cents kilomètres en direction du golfe du Mexique, via le
Kentucky, en 1867. Il s'agit là, de loin, de la plus longue excursion botanique que John Muir ait
faite au cours de sa jeunesse. Sa pérégrination a lieu dans une Amérique sauvage dans les deux
acceptions du terme : des pans immenses de territoire sont intouchés par l'homme dans le même
temps où les soubresauts de l'histoire - la guerre de Sécession vient de s'achever - rend les routes
incertaines. Les conditions sont donc rudes, les rencontres aléatoires, mais le naturaliste reste
ferme sur ses jambes, et prend les étoiles pour couverture. Mi-naturaliste (il note, classe, repère
les espèces endémiques), mi-prophète, toujours en extase devant la « wilderness », son amour de
la nature est une véritable religion et ses rares incursions dans les villes (il n'entrera même pas
dans New York lors d'un transit entre la Floride et Cuba) sont purement fonctionnelles.
« Souvent, il me fallait coucher dehors sans couverture, mais aussi sans souper ni déjeuner.
Pourtant, je n'avais d'ordinaire guère de difficulté à trouver une miche de pain dans les clairières
largement espacées les unes des autres où étaient installés les fermiers. Muni de l'un de ces gros
pains de la forêt, j'étais capable de vagabonder durant des kilomètres au sein de la nature
sauvage, libre comme les vents dans les bois radieux. »
Frédéric Badé, l'éditeur de l'édition originale parue en 1913, aux États-Unis, a utilisé trois
sources pour préparer le volume : le journal original, une copie dactylographiée qui n'est que
légèrement révisée et deux récits distincts de ses aventures à Savannah, où, pendant une
semaine, dans l'attente improbable d'un mandat, il campa, sans un penny, dans le cimetière
Bonaventure.
Ce livre fait suite, de façon chronologique aux Souvenirs d'enfance et de jeunesse (Corti,
2004) qui se terminaient sur son arrivée à San Francisco. Si l'écriture du premier est fatalement
plus élaborée, puisque pensée a posteriori, ce récit sur le vif passionnera non seulement les
pérégrins nostalgiques d'une terre sauvage, mais aussi les amateurs de la vie et de l'oeuvre du
Thoreau de l'Ouest, dont le nom, vénéré aux Etats-Unis, commence doucement à s'imposer de ce
côté de l'Atlantique.
(...) À l'heure où les forêts disparaissent, où la vie sauvage menace de n'être bientôt plus
qu'un souvenir, il faut lire John Muir, et en tirer des leçons : jamais ce grand écrivain naturaliste
n'a été aussi actuel.
Christophe Mercier, Le Figaro, 2 septembre 2004
Muir, c'est le héros des écologistes américains ; les Parc Nationaux, c'est lui, et sans lui, les
séquoias géants de Yosemite Park auraient été débités en allumettes par les cyniques héros de la
libre entreprise. Lisez tous les détails.
Michel Polac, Charlie Hebdo, Les Colosses américains.
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Dans ces douze belles lettres inédites en français, il est question de montagnes ; de glaciers ; de cascades ; de saisons et de fleurs presque toujours.
Cette correspondance permet surtout de comprendre comment John Muir fut pris d'engouement pour la vallée californienne du Yosemite, dont la réputation dans les trente dernières années du XIXe siècle naissait à peine. Simultanément berger, guide de montagne, libre escaladeur, botaniste, Muir parcourut la montagne en tous sens, ébloui par sa beauté et bientôt fasciné par l'énigme de sa formation géologique. Il fut finalement le premier, lui l'autodidacte errant, à en comprendre l'origine glaciaire.
Ces lettres sont toutes adressées à Jeanne Carr (1825-1903), une passionnée de botanique, qui sut repérer les qualités du jeune et bouillant John Muir. C'est elle, encore, qui le lança dans le bain de l'écriture et le soutint grâce à ses nombreuses relations.
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When John Muir traveled to California in 1868, he found the pristine mountain ranges that would inspire his life’s work. The Mountains of California is the culmination of the ten years Muir spent in the Sierra Nevadas, studying every crag, crook, and valley with great care and contemplation.Bill McKibben writes in his Introduction that Muir "invents, by sheer force of his love, an entirely new vocabulary and grammar of the wild . . . a language of ecstasy and exuberance." The Mountains of California is as vibrant and vital today as when it was written over a century ago. This Modern Library Paperback Classic includes the photographs and line drawings from the original 1898 edition.From the Trade Paperback edition.
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Souvenirs d'enfance et de jeunesse
John Muir
- Corti
- Domaine Romantique
- 3 Septembre 2004
- 9782714308757
Ses Souvenirs d'enfance et de jeunesse sont à la fois passionnants et exaltants. Aîné d'une famille écossaise de sept enfants, John Muir, dès son enfance est confronté aux difficultés de la pauvreté et du travail tout en étant
émerveillé par les beautés de la nature : son père, dont l'exaltation et l'intransigeance lui rendent la vie dure, décide d'émigrer et emmène toute sa famille dans le Wisconsin où tous participeront, à fortiori John l'aîné, au développement de la ferme du Lac Fontaine.
Les joies de John, découvrant la vie sauvage, n'auront d 'égale que sa pugnacité intellectuelle et physique. À vingt-deux ans, John quitte le « nid » familial et partira à pied à la découverte de l'Amérique du Nord, après
avoir fréquenté l'Université.
Si ce livre de souvenir est aussi enchanteur, c'est qu'il nous permet de saisir la naissance d'une vocation. John Muir, en plus d'être le plus grand naturaliste américain, est un homme qui parviendra à faire coïncider sa vision du monde avec des réalisations durables (Yosemite et d'autres endroits sont sauvegardés grâce à son action auprès de Roosevelt notamment).
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Pensées sur la montagne
John Muir
- Editions La Breche
- Pages Americaines
- 15 Novembre 2004
- 9782912753236
John Muir (1838-1914) rédigea ces pensées pendant l'un de ses premiers séjours dans la Sierra Nevada, qu'il surnomma la « montagne de lumière ». Ces notes de carnet, débordantes de vitalité, nous communiquent son allégresse. Elles nous font partager son sentiment de fusion avec la flore et la faune, les masses et les modelés des gorges glaciaires, raclées par cours d'eau et cascades.
John Muir est un naturaliste et un glaciologue célèbre aux Etats-Unis. Sa personnalité, ses écrits pleins de flamme et son action en faveur de la nature restent à découvrir par les lecteurs français.
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Here is the adventure that started John Muir on a lifetime of discovery. Taken from his earliest journals, this book records Muir's walk in 1867 from Indiana across Kentucky, Tennessee, North Carolina, Georgia, and Florida to the Gulf Coast. In his distinct and wonderful style, Muir shows us the wilderness, as well as the towns and people, of the South immediately after the Civil War
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In the summer of 1869, Scottish-American naturalist and author John Muir spent the months of June through September in the Sierra Nevada Mountains of California accompanying a group of shepherds while they led a flock of sheep to the high country to graze. During that time, Muir took every opportunity to explore the Yosemite area extensively-hiking, camping, writing, and sketching. Muir's diary entries describing the land, flora, and fauna he encountered became the basis for the book My First Summer in the Sierra, first published in 1911.
Muir's journal entries from that summer reveal his growing wonder and awe at the Yosemite landscape, as well as his endless curiosity for the natural world. On a grand scale, he trekked into remote areas for sometimes days at a time. He climbed Cathedral Peak and Mount Dana and trekked through Bloody Canyon to Mono Lake. On a more modest scale, Muir observed the flora and fauna that surrounded him with the keen enthusiasm of a naturalist. He described in detail the area's trees, shrubs, flowers, mountain meadows, glacial features, and animals.
In the years that followed the publication of My First Summer in the Sierra, Muir went on to advocate for the protection and preservation of wild landscapes. In 1892, Muir co-founded the Sierra Club and became the organization's first president. Muir also played an instrumental role in the establishment of several national parks including Yosemite, Sequoia, and Kings Canyon.
My First Summer in the Sierra remains among John Muir's most popular works. The book's inspired and lyrical accounts of an iconic wilderness, written at a time in Muir's life when his character as a naturalist and wilderness advocate was taking form, earns it a prominent, influential place in the annals of nature writing and the history of wilderness preservation. -