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Éditions Paulsen
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L'odyssée de l'endurance
Ernest Shackleton, Marie-Louise Landel, Paul-Emile Victor
- Éditions Paulsen
- 1 Octobre 2013
- 9782916552392
Le 1er août 1914, le jour où l'Europe entre en guerre, le trois-mâts l'Endurance quitte Plymouth. Le but de l'expédition ? Traverser l'Antarctique. Mais, au-delà du 60e parallèle sud, les glaces se referment sur le bateau qui va lentement dériver pendant neuf mois. L'Endurance finit par se briser et Shackleton donne l'ordre à ses hommes d'évacuer le navire. Ils vont devoir survivre aux orques, aux tempêtes, au froid et à la faim avant de pouvoir enfin atteindre une terre : l'île de l'Eléphant.
Mais l'hiver arrive et les chances de survie sont presque inexistantes. Shackleton et cinq hommes décident alors de partir sur le James Caird, l'un des canots de secours de l'Endurance, pour tenter de rejoindre la Géorgie du Sud. Une navigation aléatoire de 1 500 km au coeur des 50e hurlants. Les six hommes réussiront contre toute attente et leur exploit restera légendaire. Mais il leur faudra encore affronter les montagnes escarpées de Géorgie du Sud avant de pouvoir enfin déclencher les secours et réunir tout l'équipage sain et sauf.
Le récit de Sir Ernest Shackleton, agrémenté des photos de Frank Hurley, offre un témoignage bouleversant.
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Le 23 juin 1893, le Norvégien Fridtjof Nansen quitte Christiania (actuel Oslo) avec douze équipiers pour une expédition insensée : il veut gagner le point le plus septentrional du globe (jamais atteint) en profitant de la dérive transpolaire. Nansen a longuement étudié ce courant océanique, mis en évidence après le naufrage de la Jeannettte en 1879, dont les débris ont été retrouvés à des milliers de kilomètres du lieu de l'accident. Pour réussir son pari, il fait construire un bateau, le Fram (en avant, en norvégien), suffisamment solide pour se laisser prendre dans les glaces.
Il gagne l'archipel de la Nouvelle-Sibérie, puis laisse les glaces l'emprisonner. Mais en seize mois, il ne progresse que de 360 milles en direction du nord-ouest. En mars 1895, il décide de partir vers le pôle en traineau, avec un seul compagnon, et atteint la latitude de 86° 14', le 8 avril 1895 : personne n'a encore approché le pôle Nord d'aussi près. La fonte des glaces l'oblige à rebrousser chemin et à entreprendre un dur hivernage dans l'archipel François-Joseph, où il vit de la chasse aux ours. Il est recueilli, en juin 1896, par l'explorateur anglais Jackson et débarque en Norvège, sur le Fram, trois années après son départ.
C'est le récit juste et humain de cette aventure hors du commun qui est ici illustré par des photographies d'époque, des gravures et des dessins.
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La longue route : Seul entre mers et ciels
Bernard Moitessier
- Éditions Paulsen
- 17 Octobre 2024
- 9782375023853
Faire le tour du monde est sans doute l'un des plus vieux rêves de l'être humain. Lorsqu'en 1968, le Sunday Times organise la première course en solitaire, sans escale, sans aide extérieure, ni ravitaillement, avec le seul secours du sextant pour s'orienter et en doublant les trois caps - Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn -, ils sont neuf à se présenter au départ, dont Bernard Moitessier.
Après avoir presque bouclé son tour du monde, il choisit de ne pas rentrer en Europe, où il avait de grandes chances de terminer en vainqueur, et poursuit sa route pour " sauver son âme ". Ce marin hors norme a voulu aller jusqu'au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tour à tour accueillante ou rugissante comme un fauve. C'est, à l'époque, le plus long voyage en solitaire - 37 455 milles sans toucher terre -, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
Dans son journal, il relate son quotidien sur Joshua sous la forme d'un long chant, poème à la mer où l'homme, son bateau et les éléments vibrent à l'unisson.
Cette version illustrée de son récit devenu culte, notamment par les propres photographies du marin, permet d'en embrasser toutes les sensations depuis le bord. -
Véritable best-seller des éditions Guérin, le texte de Dominique Potard a secoué le Landernau montagnard aussi efficacement qu'une tempête d'équinoxe sur le phare de la Jument. C'était en 1997. Mais comment peut-on boire autant tout en gravissant la face nord des Drus ? Et encore, gravir la face nord des Drus, même aux frontières du coma éthylique, n'est pas en soi un tel effort que de la gravir avec des sacs lestés d'un nombre extravagant de bouteilles en tous genres. Du Bordeaux, du Blanc de Savoie et des alcools plus costauds, cela va de soi. Inexorablement accroché à la barre et aux pitons, l'équipage s'appelle l'Amiral, La Serpillière, Fernando, Clint Eastwood (pieds nus dans le texte). Que du premier choix pour un voyage bien frappé en terres rabelaisiennes.
Vingt ans après sa première édition, Le Port de la Mer de Glace n'a rien perdu de sa truculence. La preuve : il n'est pas rare d'en entendre des extraits lus à la veillée au refuge, entre le Génépi et... le Génépi. Pour fêter ce vingtième anniversaire, Dominique Potard a réalisé une trentaine de dessins originaux qui illustrent joyeusement son texte.
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Des fulgurances littéraires sur fond d'histoire et d'autodérision... C'est un grand texte sur la retraite de Russie, Napoléon, l'hiver, l'aventure, l'amitié et « la vie qui ne suffit pas ».
En octobre 1812, littéralement piégé dans Moscou en flammes, Napoléon replie la Grande Armée vers la France. Commence la retraite de Russie, l'une des plus tragiques épopées de l'histoire humaine. La retraite est une course à la mort, une marche des fous, une échappée d'enfer.
Deux cents ans plus tard, je décide de répéter l'itinéraire de l'armée agonisante, de ces cavaliers désarçonnés, de ces fantassins squelettiques, de ces hommes à plumets qui avaient préjugé de l'invincibilité de l'Aigle. Le géographe Cédric Gras, le photographe Thomas Goisque et deux amis russes, Vassili et Vitaly, sont de la partie. Pour l'aventure, nous enfourchons des side-cars soviétiques de marque Oural. Au long de quatre mille kilomètres, en plein hiver, nous allons dérouler le fil de la mémoire entre Moscou et Paris où l'Empereur arrivera le 15 XII 1812, laissant derrière lui son armée en lambeaux.
Le jour, les mains luisantes de cambouis, nous lisons les Mémoires du général de Caulaincourt. Le soir, nous nous assommons de vodka pour éloigner les fantômes.
Napoléon était-il un antéchrist qui précipita l'Europe dans l'abîme ou bien un visionnaire génial dont le seul tort fut de croire qu'il suffisait de vouloir pour triompher et que les contingences se pliaient toujours aux rêves?
Mais très vite, nous devons abandonner ces questions méta- physiques car un cylindre vient de rendre l'âme, la nuit tombe sur la Biélorussie et trois foutus camions polonais sont déjà en travers de la route.
Sylvain Tesson
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Perséverer : On ne repousse pas ses limites, on les découvre
Jean-Louis Etienne
- Éditions Paulsen
- Poche
- 12 Octobre 2023
- 9782375021941
" Nous avons tous un destin à découvrir, à inventer, à construire... "
Jean-Louis Étienne fait l'éloge de la ténacité en revenant sur quarante années d'exploration et d'aventures.
En 1986, Jean-Louis Étienne entreprend d'atteindre le pôle Nord et marche soixante-trois jours seul sur la banquise. En 1990, il parcourt l'Antarctique en traîneaux à chiens sur une longueur record. En 2010, il réussit la première traversée de l'océan Arctique en ballon.
Durant trois décennies, l'infatigable explorateur et ardent défenseur de la planète n'a jamais cessé d'imaginer de nouvelles aventures. Une chose est sûre : Jean-Louis Étienne est revenu transformé de ces épreuves.
Pourquoi est-il resté fidèle à l'appel des déserts glacés entendu dans son enfance ? Pourquoi a-t-il entrepris des études de médecine alors qu'on le destinait à une vie d'artisan ? Pourquoi est-il prêt à repartir, dès demain, pour l'océan Austral ? Car on ne bâtit pas une existence sur des projets inachevés. Et même si le chemin paraît difficile, même si l'on est tenté d'abandonner parfois, il faut persister sur la voie de ses rêves.
Au-delà de l'aventure polaire, cet ouvrage célèbre des valeurs telles que l'optimisme et la volonté, la poursuite d'un but et son accomplissement. -
Fernand de Magellan, grand navigateur portugais du XVIe siècle, a une intuition géniale : on doit pouvoir contourner la barrière de l'Amérique et percer le passage du détroit antarctique pour rejoindre les très convoitées îles aux épices, les Moluques. Persuasif, il gagne la confiance du roi d'Espagne, Charles Quint, obtient cinq navires en piteux état, embarque une cohorte cosmopolite de 237 hommes et lève l'ancre le 20 septembre 1519. Tempêtes, mutineries, tensions à bord, épreuve du froid jalonneront l'épopée de ces navires.
Magellan passe dans l'étroit boyau du détroit qui porte désormais son nom, et sort enfin de l'enfer pour entrer dans cet océan inconnu qu'il baptisera Pacifique.
Il mourra victorieux 150 jours plus tard, dans l'eau tiède d'un récif des Philippines, percé de flèches, avant d'avoir rejoint le sud de l'Espagne.
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Une journaliste et un dessinateur ont partagé avec les Inupiats de Point Hope, à l'extrême nord de l'Alaska, une saison de chasse à la baleine. Texte et illustrations relatent cette immersion et livrent un témoignage sur un monde en mutation, où la vie traditionnelle est menacée par les conséquences du réchauffement climatique et de l'activité pétrolière.
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Qu'est-ce qui a poussé Guillaume Jan à entreprendre, seul, un voyage au plus profond de la forêt équatoriale ? Au terme d'une interminable remontée du fleuve Congo et de ses affluents, après plusieurs jours de vagabondages à pied et à moto à travers la jungle, l'écrivain voyageur gagne Wamba, minuscule hameau près duquel on peut encore voir des bonobos sauvages.
Parti sur les traces du Japonais Takayoshi Kano, le premier scientifique à étudier le comportement des bonobos dans leur environnement naturel en 1973, l'auteur s'engouffre dans une aventure rocambolesque et rapporte un livre magnétique, qui s'attache autant à fouiller la personnalité de cet énigmatique primatologue qu'à décrire le quotidien d'un village littéralement oublié du monde.
Un récit fluide et drôle, créant des ponts entre le Zaïre des années 1970 et le Congo d'aujourd'hui, entre le Japon et l'Afrique, entre Mohamed Ali et le premier samouraï noir...
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Après Marie Curie et Simone de Beauvoir, Irène Frain se tourne vers une héroïne qui fascina les romantiques : Pauline Geuble, amoureuse rebelle d'un insurgé décembriste. Partie sur ses traces en Russie, Irène Frain en reviendra hantée par une femme d'exception, étonnante de courage, de force et de passion.
Pauline est de ces femmes qui brisent les obstacles.
Risque-tout, elle quitte sa Lorraine natale à la fin de l'épopée napoléonienne pour rejoindre Moscou où, simple vendeuse de mode, elle est courtisée par un richissime aristocrate. Ivan Annenkov est un fervent admirateur de la France des Lumières et un farouche adversaire du servage. Il appartient à une société secrète qui rêve de renverser le tsar. Le complot échoue, les Décembristes sont déportés en Sibérie. Ivan aurait été promis à mourir dans l'oubli le plus total si Pauline, comme sept autres femmes de condamnés, n'avait décidé de le rejoindre. La petite bande, qui deviendra légendaire, soutient si bien les conjurés qu'ils relèvent la tête et fondent, derrière les murs de leur prison, une minirépublique à la française...
Qui était au juste cette Pauline qui croisa les hommes les plus célèbres de son temps, de Dumas à Dostoïevski, qu'elle fascina ? Irène Frain a suivi ses traces depuis la Lorraine jusqu'à la Transbaïkalie. Elle ressuscite son équipée et brosse avec feu et sensibilité le portrait d'une amoureuse endiablée. -
Un séjour de Lénine dans la vallée de Chamonix, un capitaine échoué dans un refuge, un rubis du Malabar Princess qui se raconte à la première personne... Tout le talent de narrateur de François Garde, habitant de la vallée et prix Goncourt du premier roman en 2012 pour Ce qu'il advint du sauvage blanc, au service de douze nouvelles réjouissantes.
Un jour de l'été 1903, un agitateur russe débarque à Chamonix, filé par un agent de la police secrète du tsar. Qu'a dit le jeune Lénine à son hôte chamoniard pour le convaincre de vendre ses emprunts russes avant la révolution annoncée ?? Dans Lénine à Chamonix, François Garde se glisse dans ce "? clignement d'oeil ?" de l'histoire et déploie son récit avec la jubilation que procure la liberté littéraire. Ses autres " ?nouvelles de montagne " se déroulent de nos jours et croquent avec acuité et gourmandise des personnages, des attitudes mentales, des métiers... et mille manières d'habiter le monde là où les hauteurs (parfois fantastiques) imposent leur loi. -
Un périple sur un voilier à travers les icebergs. Un narrateur incapable de naviguer. Des baleines paisibles. Des pêcheurs énervés. Du phoque au petit-déjeuner. Des frayeurs sur la mer. De l'or sous la terre. Des doigts gelés. Des soirées brûlantes. Un climat qui perd le Nord. Des Inuits déboussolés. Une aurore boréale. Les plus beaux paysages du monde. Le Groenland. Avec cette nouvelle aventure, l'auteur de Touriste nous embarque dans un Arctique tragi-comique.
Une immersion polaire tout en finesse par un écrivain-voyageur au ton unique.
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1955. Claude Lorius répond à une petite annonce et part avec deux compagnons pour un hivernage d'un an en Antarctique, sans possibilité de retour, ni d'assistance. Cette expérience change sa vie. Sur ces terres vierges de toute expérimentation, le jeune homme réalise que chaque bulle d'air enserrée par les glaces des pôles est un échantillon de l'atmosphère de l'époque où elle fut emprisonnée. Autrement dit, à une profondeur de quelques mètres, la glace contient l'air que respiraient les Romains.
La découverte est capitale. Elle amène à prouver que les hommes, par leurs activités, modifient la composition de l'atmosphère et réchauffent le climat. Pendant quarante ans, il a mené de nombreuses expéditions scientifiques polaires qui l'ont entraîné dans des conditions critiques ; en pleine guerre froide, il a su dépasser les conflits entre puissances politiques. Claude Lorius est un héros comme il y en a peu, qui a ouvert la voie et montré l'exemple.
Dans une seconde partie du livre, Gilles Ramstein, paléoclimatologue, et Jérôme Chappellaz, glaciologue, racontent l'histoire de notre planète, de sa naissance à nos jours, afin de mieux comprendre le subtil équilibre dont nous dépendons. Aujourd'hui, nous sommes à un tournant... dont l'issue est entre nos mains. Les recherches se poursuivent et l'aventure scientifique et humaine continue.
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"Au mois de décembre 2014, il m'a été permis de prendre part à une expédition au Venezuela, dans l'État de Bolívar, plus précisément dans la municipalité de la Gran Sabana, pour y écrire un livre. Il était question de gravir la montagne de l'Auyantepuy, de la traverser et de la redescendre en rappel par la gorge du Diable, où se situe la cascade la plus haute du monde, le Kerepakupai Venà. Nous avons vécu pendant quinze jours au milieu d'un paysage fait de torrents et de marécages, de bois serrés et pluvieux, dans la chaleur épaisse des forêts équatoriales. Nous étions quatorze hommes.
Avant le départ, je lus tout ce que je trouvais sur le sujet. Du vieux manuscrit jusqu'au traité de biodiversité, je m'enfermai dans des bibliothèques et des librairies, je rencontrai des archéologues et des géographes, des journalistes spécialisés dans les exploitations minières et des poètes de Ciudad Guayana. J'abattis le travail de plusieurs hommes pour dresser une monographie régionale de la Gran Sabana. Je dois confesser ici que, lorsque je posai le premier pied dans la jungle, je compris que mon effort avait été vain. Toutes les pages des bibliothèques ne peuvent rien devant l'architecture d'une fleur." Miguel Bonnefoy
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- Papa ?... Tu ne vas pas y croire, papa.
- Je sais, la femme de ménage m'a prévenu.
- Je viens d'acheter un poisson rouge.
- ...
- En fait, papa, c'est moi qui ai le Prix Goncourt cette année.
- J'ai du boulot, p'tit vieux, raccroche.
- C'est pas vrai pour le poisson.
- ...
- C'est juste vrai pour le Goncourt.
- La femme de ménage m'a ...
- ... t'a prévenu, ça va!
Et soudain, j'en ai marre de cette ombre confinée toute grouillante d'acariens à tête de mort, du souffle de papa, du souvenir de maman, je n'ai pas assez de mots pour m'excuser du temps que je lui fais perdre, à mon père, avec tout ça, avec moi, ma vie, au revoir papa, désolé, pardon, merci..
Et ce fut la première et la dernière fois où, sans même raccrocher, pris d'une rage de perdition, je mis en pièces le téléphone encrassé d'une cabine publique comme s'il y allait de ma vie.
Le Goncourt ! J'étais lauréat du Goncourt ! La honte ! Il ne me le pardonnerait jamais...
Dans ce récit drôle et bouleversant, l'auteur des Noces Barbares - Prix Goncourt 1985 - met à nu les secrets et les joies d'une enfance tourmentée. L'écrivain des enfances meurtries joue brillammant sur la gamme des émotions : rire, larmes, et plaisir des retrouvailles avec un temps disparu, celui des pères qu'on craignait et qu'on admirait.
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Le XIXe siècle fut un siècle d'inventions et de découvertes durant lequel les hommes ont repoussé les limites de la connaissance. Quelle plus belle matière pour l'auteur de récits d'aventure et de science-fiction qu'était Jules Verne ? Entre 1878 et 1880, il publie chez son éditeur, Hetzel, une Histoire générale des grands voyages et des grands voyageurs.
Le troisième tome est consacré aux voyageurs du xixe siècle et en particulier aux circumnavigateurs français et étrangers. Du Brésil à l'Australie, du Japon au Kamchatka, Jules Verne conte les voyages des Freycinet, Duperrey ou Kotzebue, leurs découvertes géographiques et botaniques, mais également leurs rencontres avec les autochtones. À la suite de Dumont d'Urville, Bellingshausen, Parry ou Franklin, le grand écrivain nous entraîne aussi vers de nouveaux horizons : les régions polaires.
Illustré par plus de 300 documents et cartes, ce récit historique se lit comme un roman d'aventure. Le texte est complété par de nombreuses notes explicatives rédigées par un spécialiste de Jules Verne, Jean-Yves Paumier, et imprimées sur un livret à part.
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Marco Polo ; l'incroyable voyage
Louis-marie Blanchard, Elise Blanchard
- Éditions Paulsen
- 1 Septembre 2014
- 9782916552460
Récit des pérégrinations de Marco Polo, fils de marchand, après son départ de Venise avec son père et son oncle à la fin du XIIIe siècle. Durant 24 ans, elles le menèrent de la Perse aux grandes plaines d'Asie, puis des routes caravanières à la cour de l'empereur mongol Gengis Khan.
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Vingt-deux mois dans les glaces
Otto Nordenskjöld
- Éditions Paulsen
- Terra Nova
- 1 Mai 2013
- 9782916552361
Le récit d'une exploration antarctique qui tourne mal au début du XXe siècle Le docteur Otto Nordenskjöld dirige une expédition scientifique chargée d'explorer les îles qui environnent l'Antarctique. Ils embarquent sur l'Antarctic, un baleinier qui finira broyé par les glaces.
Les membres de l'expédition furent séparés sur trois zones géographiques Les savants, dispersés en divers endroits de la banquise qui, entre gel et dégel, tantôt les libère, tantôt les emprisonne, luttent pour leur vie. Comment se retrouveront-ils ? Par quel miracle les secours arriveront-ils ? Comment survivre à deux hivernages au milieu des tempêtes de l'hiver austral ?
Deux des escouades rescapées passeront l'hiver dans le dénuement le plus total avant d'être secourues par un bateau argentin.
L'un des récits les plus poignants de l'exploration antarctique « 22 mois dans les glaces » raconte cette aventure vécue dans l'enfer de l'extrême sud, et Nordenskjöld réussit à nous prouver que les scientifiques sont des héros comme les autres, qui comme toujours, ne se révèlent que dans l'adversité.
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Bourlingueur nourri aux embruns, Gildas Flahault est un marin et un artiste.
Ses peintures, dessins et sérigraphies prennent appui sur son travail d'observation comme sur ses impressions.
Il a installé, cette fois, son atelier grandeur nature en baie de Disko, au large de la côte ouest du Groenland. Il a navigué parmi les géants de glace, à la rencontre des pêcheurs et des chasseurs, mais aussi des phoques, des rennes et des boeufs musqués. Dans son carnet de voyage, il traduit en images les humeurs changeantes du ciel et de l'océan, la majesté de la lumière, la géométrie variable des icebergs.
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Ils s'appelaient Aimé Bonpland, Joseph Banks, Carl von Linné, David Douglas ou Ernest Wilson. Ils étaient botanistes et avaient en commun la volonté insatiable de dénicher, de répertorier et de rapporter le plus grand nombre de plantes et d'épices.
Ils menèrent une vie d'aventure et sillonnèrent jungles, déserts, montagnes et marais, à la recherche d'espèces végétales encore inconnues. Ils révélèrent l'incroyable richesse de la nature, que les scientifiques, aujourd'hui, continuent de découvrir et tentent de préserver.
Parallèlement, pépiniéristes et horticulteurs de grand talent acclimatèrent les plus beaux spécimens afin de les rendre accessibles aux amateurs de jardin, avides de nouveautés.
Abondamment illustré de gravures et d'archives, ce livre retrace le long chemin parcouru par les plantes pour venir agrémenter nos parcs et nos jardins, et rend hommage à ces hommes qui payèrent parfois de leur vie leur passion naturaliste.
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Dix récits épiques pour un regard inédit sur l'histoire de la conquête des pôles.
Les femmes n'ont pas toujours été les bienvenues sur les terrains de l'exploration et de la découverte. Et moins encore s'agissant des extrêmes polaires.
Comment imaginer ces " frêles machines " (Denis Diderot) résistant à un environnement aussi hostile ?
Les exceptions n'en ont que plus de mérite qui, petit à petit, ont gagné les marges de ces régions impossibles. Souvent au gré de ruses et d'audaces spectaculaires.
De Jeanne Baret, la pionnière des pionnières qui, en 1768, doubla la Terre de Feu à bord du bateau de Bougainville jusqu'à Louise Boyd qui, en 1955, survola la banquise arctique à bord d'un DC4, les femmes des pôles constituent une caste à part, un florilège détonnant où l'on croise, aux mépris des ostracismes et des ségrégations, une touriste égarée aux confins de la mer de Kara, une Inupiat abandonnée en terre de Wrangel, une parturiente inattendue, une infirmière russe, une médecin française et même la maîtresse de Victor Hugo en route pour le Spitzberg.
Une poignée de destins d'exception qui dit la curiosité, la clairvoyance et, plus encore, l'originalité de femmes vraiment singulières. -
Il est parti. Il a quitté sa famille, son métier de guide, sa maison. Sa vie était devenue trop petite pour lui. Il a fermé la porte, enterré son portable, ses vêtements sous une pierre, marché, marché, marché droit devant lui, plus rien ne l'arrêtait. Il a dormi avec un loup, s'est nourri de ses cueillettes, traversé des forêts, des pays. Ruptures est le récit de ses aventures, ses rencontres, dans ce voyage nu, autour de la Terre, jusqu'à atteindre l'Himalaya.
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L'exploration de l'Antarctique Tome 1 ; de 1450 à 1890
Jean-rené Vanney
- Éditions Paulsen
- 1 Octobre 2012
- 9782916552231
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Erhard Loretan - Une vie suspendue
Charlie Buffet
- Éditions Paulsen
- Terra Nova
- 1 Avril 2013
- 9782352210672
Devant l'appartement de Renata Loretan, il y a un pré avec un pommier. Et, dans les branches du pommier, son fils Erhard, 7 ans. Il y apprend tout de l'escalade : les gestes, le risque, le vide. Mieux et plus vite que les autres, mais personne ne le sait encore : le génie s'attrape tôt ou jamais.
À 13 ans, il s'envole dans un surplomb humide qui a repoussé son ami Pierre Morand lequel, quarante ans après, confiera à Charlie Buffet : " Erhard n'a jamais eu besoin d'apprendre. Il savait. Il avait tous les dons : l'agilité, mais aussi le sens de l'itinéraire, le mental. Tout ! " Le même dira, après l'avoir suivi à plus de 8 000 : " C'est un des alpinistes du siècle. Il y en a peut-être deux ou trois comme lui, sûrement pas plus. " Paroles de témoin et d'ami. Charlie Bu et, en biographe scrupuleux, ne peut se situer sur ce terrain-là. Hormis la mort de son ls, abordée dans l'ouvrage avec le tact et la délicatesse que commande l'évocation d'un drame vécu par un homme qui " exigeait la discrétion sur sa vie d'homme discret ", quand il s'est agi de retracer la carrière de l'alpiniste, notre auteur s'est appuyé sur des faits - des dates, des chiffres, des horaires, des noms - et des témoignages. Il a ordonné et fondu le tout dans un superbe travail d'écriture qui fait d'Une vie suspendue le plus bel hommage rendu au génie d'Erhard Loretan.