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Cahiers Du Cinema
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Le goût de la beauté
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160488
Cet ouvrage est une sélection des articles critiques les plus importants écrits par Éric Rohmer entre 1948 et 1979, dans des publications aussi différentes que Les Temps modernes, Arts, Combat ou, principalement, les Cahiers du cinéma, dont il fut l'un des principaux critiques depuis sa création, et, entre 1957 et 1963, le rédacteur en chef.
L'essentiel du cinéma est du côté de son ontologie en tant qu'art et non du côté de la spécificité de son langage. Le cinéma ne consiste pas à dire autrement ce que d'autres arts ont pu dire, mais, avec des moyens qui lui sont propres, il dit aussi autre chose : telle est la thèse qui parcourt l'ensemble de ces écrits, jalonnés par la présence constante des noms de Renoir, Murnau, Hitchcock, Rossellini, Dreyer...
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Six contes moraux
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160518
« Pourquoi filmer une histoire quand on peut l'écrire ? Pourquoi l'écrire quand on va la filmer ?
Cette double question n'est oiseuse qu'en apparence. Elle s'est posée très précisément à moi.
L'idée de ces contes m'est venue à un âge où je ne savais pas encore si je serais cinéaste.
Si j'en ai fait des films, c'est parce que je n'ai pas réussi à les écrire. Et si, d'une certaine façon, il est vrai que je les ai écrits - sous la forme même où on va les lire - c'est uniquement pour pouvoir les filmer. Ces textes donc, ne sont pas "tirés" de mes films. Ils les précèdent dans le temps, mais j'ai voulu d'emblée qu'ils fussent autre chose que des "scénarios". C'est ainsi que toute référence à une mise en scène cinématographique en est absente. Ils ont eu, dès le premier jet, une apparence résolument littéraire. » Éric Rohmer.
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Ciné journal Tome 2 ; 1983-1986
Serge Daney
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 7 Avril 1998
- 9782866422134
Le journal, ce fut Libération entre 1981 et 1986, années au cours desquelles on commença à trouver critique l'état du cinéma. En effet, mieux nous savons en quoi le cinéma a été « l'art du XXe siècle », plus nous doutons de son avenir. Et en même temps, plus nous doutons des chances de l'image d'une époque vouée aux dogmes de la communication, mieux nous savons que le cinéma est notre bien le plus précieux, notre seul fil d'Ariane.
Le critique de cinéma serait vite un dinosaure moralisant ou un gardien de musée s'il ne sortait, parfois, de sa tanière. Comme s'il lui fallait travailler à la ciné-critique d'un monde qui aurait moins besoin du cinéma.
C'est pourquoi, ce Ciné-journal fait cohabiter au jour le jour des articles parus dans Libération.
Critiques de films, anciens et récents, éditoriaux, reportages à chaud et récits de voyage dans l'image, du côté de la télévision, de ses emblèmes et de ses effigies.
C'est au tour du cinéma d'être voyagé. »
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L'art d'aimer
Jean Douchet
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 28 Octobre 2003
- 9782866423674
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Contes des 4 saisons
Eric Rohmer
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Octobre 2020
- 9782377160501
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Alfred Hitchcock
Jean Douchet
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 18 Juin 1999
- 9782866422448
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Orson Welles
André Bazin
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 27 Février 1998
- 9782866422066
" pour tous les cinéphiles qui avaient atteint l'âge de raison cinématographique en 1946, le nom d'orson welles s'identifie avec l'enthousiasme de la redécouverte du cinéma américain ; plus encore, il résume en lui la conviction, partagée par toute la jeune critique d'alors, d'assister à une renaissance et à une révolution dans l'art hollywoodien.
" (andré bazin) andré bazin était un jeune critique au moment de la sortie à paris de citizen kane, en 1946. c'est sans conteste l'un des films qui l'a le plus marqué à cette époque et les cinéphiles vont reconnaître en orson welles, jeune metteur en scène brillant, inspiré, mal accepté par l'industrie hollywoodienne, l'un des auteurs les plus novateurs du cinéma d'après-guerre. andré bazin gardera toujours intacte son admiration pour welles et lui consacre son premier livre dès 1950.
Il prépare une deuxième édition augmentée l'année même de sa disparition, en 1958. c'est cette édition préfacée par andré s. labarthe qui est reprise ici, complétée d'un texte écrit en 1978 par françois truffaut, à l'occasion de la parution du livre aux etats-unis.
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Ernst Lubitsch
Collectif
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 1 Janvier 1986
- 9782866420352
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Charlie Chaplin
André Bazin
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 1 Avril 2000
- 9782866422622
La petite bibliothèque des cahiers du cinéma poursuit la réédition des textes essentiels d'andré bazin.
Après orson welles, c'est aujourd'hui charlie chaplin qui reparaît en édition de poche.
La première édition de ce livre parut en 1972, au moment où chaplin lui-même décida de remettre en circulation la totalité de son oeuvre, alors que de nombreux films étaient invisibles depuis longtemps. bazin disparu en 1958, c'est françois truffaut qui fut à l'origine de cette édition. il demanda alors à eric rohmer de compléter l'ouvrage en écrivant sur le dernier film que réalisa chaplin en 1967 : la comtesse de hong kong.
[...] " l'oeuvre de chaplin, bazin la connaissait comme sa poche, on s'en rendra compte en lisant ce livre, mais je puis y ajouter le merveilleux souvenir d'innombrables séances de ciné-clubs où j'ai vu bazin présenter à des ouvriers, des séminaristes ou des étudiants le pèlerin, le vagabond ou d'autres " trois bobines " qu'il connaissait par coeur et qu'il décrivait par avance sans que l'effet de surprise en fût altéré ; bazin parlait de chaplin mieux que personne, et sa dialectique vertigineuse ajoutait au plaisir.
[...] de quoi est fait charlot, pourquoi et comment a-t-il dominé et influencé cinquante ans de cinéma - au point qu'on le distingue nettement en surimpression derrière le julien carette de la règle du jeu, comme on distingue henri verdoux derrière archibald de la cruz, et comme le petit barbier juif qui regarde brûler sa maison dans le dictateur revit vingt-six ans plus tard dans le vieux polonais de au feu les pompiers de milos forman ? voilà ce que bazin a su voir et faire voir.
" françois truffaut
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Roberto Rossellini, le cinéma révélé
Collectif
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 12 Janvier 2006
- 9782866424442
Si Rossellini est considéré avant tout dans l'histoire du cinéma comme le père du néoréalisme, c'est aussi le cinéaste qui a inventé le cinéma moderne avec des films comme Stromboli, Voyage en Italie...
Tout au long de sa carrière, le cinéaste a dialogué avec les générations des critiques des Cahiers du cinéma et cet ouvrage rassemble tous les grands entretiens des années 1950 et 1960. S'y ajoutent des entretiens donnés en Italie. Un scénario inédit et non tourné de Rossellini, La décision d'Isa, et une filmographie complètent cet ouvrage.
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Jean-Marie Straub, Danièle huillet "aux distraitement désespérés que nous sommes..."
Louis Seguin
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 25 Janvier 2007
- 9782866424695
Le jury du 63è Festival de Cinéma de Venise (2006) vient de décerner à ce couple de
cinéastes un prix spécial pour l'ensemble de leur oeuvre. Les Straub étaient en
compétition avec leur dernier opus, "Quei loro incontri", un film franco-italien.
De la même génération que les cinéastes de la Nouvelle Vague, Jean-Marie Straub, refusant d'a ller
se battre contre les Algériens, est contraint de s'exiler en Allemagne où il devient l'une des figures
du "nouveau cinéma allemand" des années 60. Il co-signe tous ses films avec son épouse et
collaboratrice Danièle Huillet. On peut simplement définir le cinéma de Straub-Huillet comme de la
mise en scène de textes : Corneille (Othon, 1969), Hölderlin (La Mort d'Empédocle, 1986),
Cézanne (Cézanne, 1989, Une visite au Louvre, 2003), Kafka (Amerika, Klassenverhältnisse,
1984), Brecht (Antigone, 1991), Franco Fortini (Franco Fortini, 1976), Heinrich Boll (Non
Réconciliés, 1965), Pavese (De la nuée à la résistance, 1979).
Le titre de son premier film sonne comme une devise : Non réconciliés / Seule la violence aide là
où la violence règne. Depuis 1965, rien n'a changé pour eux, ni l'impérialisme, ni l'exploitation
n'ont disparu de l'histoire. Il ne partage pas l'"euphorie sinistre" d'aujourd'hui.
Il ignore que les "idéologies" ont changé, que plus personne n'ose citer Karl Marx ou Bertold
Brecht, que plus p ersonne ne parle de luttes de classes. Il ne s'est jamais repenti.
Son cinéma est un défi, chaque fois renouvelé, de trouver les moyens d'un travail minutieux et
têtu, celui d'un artisan qui ne pourra faire naître les merveilles du hasard que grâce à la multiplicité
des répétitions, des repérages et des prises. Il lui faut surtout du temps, il est parmi les rares
cinéastes à ne pas se laisser écraser par la vitesse.
Louis Seguin suit le cinéma de Straub-Huillet depuis ses débuts, il a suivi chacun des films pas à
pas, écrit, analysé et commenté l'oeuvre en développement. Cet ouvrage rassemble aujourd'hui
ses textes. Une première édition (Aux distraitement désespérés que nous sommes) en est parue en
1991 aux Editions Ombres de Toulouse. Elle est augmentée de 10 années de films et de
textes.
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Les yeux verts
Marguerite Duras
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 6 Novembre 1996
- 9782866421779
Cette nouvelle édition en livre des Yeux Verts reprend le numéro de juin 1980 des Cahiers du cinéma, entièrement conçu, écrit, et mis en page par Marguerite Duras, en collaboration avec Serge Daney qui assurait la coordination de ce numéro, avec le concours de Pascal Bonitzer, Michéle Manceaux, François Régnault et Charles Tesson.
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La nuit américaine scénario ; journal de tournage de fahrenheit 451
François Truffaut
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Avril 2000
- 9782866422615
Aux questions que le public se pose sur le thème : " comment tourne-t-on un film ? " j'ai voulu avec la nuit américaine apporter des réponses visuelles, les seules possibles ; et pourtant voici que ce film devient un livre ! films livres, livres films, tel est l'engrenage de ma vie puisque c'est mon amour jumelé pour les livres et les films qui m'a amené à tourner jules et jim, hommage à un livre particulier, ou encore fahrenheit 451 qui les englobe tous.
La nuit américaine tourne autour de la question : " le cinéma est-il supérieur à la vie ? ", sans y apporter de réponse parce qu'il n'y en a pas, non plus qu'à la question : " les livres sont-ils supérieurs aux films ? " si la nuit américaine est une fiction qui imite le journal filmé d'un tournage, le vrai journal d'un de mes tournages existe, c'est celui que j'ai tenu pendant plusieurs mois lorsque je tournais sans un isolement propice à la confession, fahrenheit 451 à londres, début 1966.
Aujourd'hui, il m'apparaît que les deux textes se complètent heureusement et même qu'ils se recoupent en plusieurs points. j'espère que, dans cet ouvrage, livres et films se mêlent et s'entremêlent, j'espère qu'ils font l'amour. françois truffaut.
C'est françois truffaut qui avait eu l'idée de publier dans un même volume le scénario de la nuit américaine (1973) suivi du journal de tournage de fahrenheit 451 (1966), pour faire partager au lecteur sa conception de la mise en scène de cinéma.
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Howard Hawks
Noël Simsolo
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 22 Novembre 2007
- 9782866424633
Howard Hawks sut séduire de nombreuses générations avec des films aussi différents que Scarface, Seuls les anges ont des ailes, Les hommes préfèrent les blondes, Rio Bravo, Rio Lobo. Méprisé pendant de longues années, considéré comme un simple raconteur d'histoires, ce metteur en scène a réussi les meilleurs modèles de tous les genres, de la comédie au western, du polar au film de guerre. Classique, tout autant que moderne, son oeuvre est devenue un exemple nécessaire pour les cinéastes du monde entier. Hors de son efficacité et de la perfection de son style, Hawks surprend par un univers riche de monstres, d'infirmes, de femmes libres et de personnages intelligents. Abstrait par volonté de rigueur, cet homme de spectacle a régné sur Hollywood pendant plus de cinquante ans. Ce qui n'alla pas sans problèmes. Cet ouvrage trace un portrait du réalisateur, tout en tenant compte des réalités politiques et sociales des USA. L'auteur y tente aussi une analyse de l'oeuvre, se fondant sur les seules images et leurs articulations de film en film. Hawks reste un des rares cinéastes qui puissent contenter tous les publics, et - comme on dit - à tous les degrés. Noël Simsolo
Né en 1944, réalisateur de films, historien de cinéma, scénariste et producteur de radio. Il a tourné quatorze courts métrages et un long métrage : Cauchemar. Il a travaillé comme scénariste pour Paul Vecchiali, Marco Ferreri, etc. Il est l'auteur, aux Cahiers du cinéma, d'ouvrages sur Sergio Leone (Petite Bibliothèque) ou encore Clint Eastwood (collection Auteurs).
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Souvenirs de Kenji Mizoguchi
Yoshikata Yoda
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 4 Avril 1997
- 9782866421823
Yoshikata yoda fut le scénariste de tous les grands films de kenji mizoguchi: les contes de la lune vague après la pluie, l'intendant sansho, les amants crucifiés, le héros sacrilège, la rue de la honte, et bien d'autres.
A partir de 1948, et pendant près de vingt ans, il devient le compagnon de route du cinéaste, et bientôt son ami. son ouvrage est un recueil de souvenirs personnels, de documents précieux et de réflexions sur mizoguchi, qui composent une sorte de documentaire sur l'homme et son art: ses rêves, ses joies, ses peines, sa vision du monde, son style, sa méthode de travail, ses rapports avec ses collaborateurs, sa vie.
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Georges Rouquier, de Farrebique à Biquefarre
Dominique Auzel
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 5 Avril 2002
- 9782866423292
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Sarabande
Ingmar Bergmann
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 1 Mai 2004
- 9782866423582
Trente ans après leur divorce, marianne (liv ullmann) et johan (erland josephson), les deux protagonistes de scènes de la vie conjugale, se retrouvent, à l'initiative de marianne, dans la retraite sauvage que johan s'est aménagée au coeur des forêts de dalécarlie.
Mais cette rencontre, qui devrait être celle de la paix du coeur, est traversée par la haine irrémédiable qui oppose johan à son fils henrik, né d'un premier mariage, et les déchirements de karin, la fille d'henrik, jeune violoncelliste douée, dont la carrière est devenue l'enjeu du conflit entre son père et son grand-père. cet épisode de quelques semaines de fin d'été connaît une phase dramatique avant que chacun ne retrouve un apaisement sans doute précaire : la sarabande de la cinquième suite pour violoncelle de bach jouée par karin devient alors l'instant sublime, emblématique, de cette paix fragile.
Et puis au coeur de ces événements il y a le souvenir rayonnant d'une absente, celui d'anna, la mère de karin, morte deux ans plus tôt, qui ne cesse de hanter les trois principaux personnages à la recherche d'une raison d'être. marianne elle-même, habitée à son tour par l'image qui s'est esquissée dans les confidences de chacun, découvrira, après son séjour, le lien ineffable qui l'attache à sa propre fille autiste.
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Deconstructuring Harry ; Harry dans tous ses etats
Woody Allen
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 28 Janvier 1998
- 9782866422042
En incarnat harry, écrivain new-yorkais d'aujourd'hui, woody allen se penche sur les aventures réelles, fictives, passées, présentes et à venir d'un personnage avec lequel il joue au jeu du miroir et de l'auto-citation pour le plus grand plaisir du spectateur.
La vie de harry est une succession de péripéties tumultueuses, débridées jusqu'à l'hystérie. pour créer les personnages de ses romans, il puise abondamment dans ses propres expériences amoureuses. a force de dédoublements et de copies, de faux et de vrais harry, il devient le jouet impuissant de cette folie, rattrapé par ses fictions. mieux vaut en rire, bien que tout cela s'avère finalement très sérieux, voire même mortellement dangereux.
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Tabou
Nagisa Oshima
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 6 Mai 2000
- 9782866422752
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Mischka
Jean-Francois Stevenin
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 15 Février 2002
- 9782866423278
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Abbas kiarostami
Collectif
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 24 Octobre 1997
- 9782866421960
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Breaking the waves
Lars von Trier
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 21 Novembre 1996
- 9782866421748
"J'ai longtemps voulu faire un film dont la force dynamique serait le "bien". Il n'y aurait place que pour le "bien", mais comme on confond souvent le "bien" avec autre chose - quand on ne le méconnaît pas totalement - et parce que c'est une chose tellement rare, des tensions naissent forcement. Le personnage de Bess représente le "bien" au sens spirituel... elle vit surtout dans un monde imaginaire, n'ayant jamais vraiment accepté qu'existe autre chose que le "bien". C'est une personne très forte qui prend l'entière responsabilité de sa propre existence, même si les autres peuvent penser qu'elle en est incapable... Jan et Bess se rencontrent. Ils s'aiment tout de suite sans inhibition ni vergogne. Au commencement du film, nous pensons qu'ils sont faits l'un pour l'autre... Puis vient la séparation et l'accident. Au départ, Jan est réaliste. Il comprend bien qu'il ne sera plus jamais l'amant de Bess, qu'il ne sera plus jamais un homme à ses yeux. Et quand Jan ordonne à Bess de se trouver un amant, il le fait en toute sincérité. Il veut "bien faire"... En essayant de la sauver, il la perd. En cherchant à faire le "bien" ! En tentant de le sauver, en faisant le "bien", le monde qu'elle aime se retourne contre elle. Mais le "bien" ser toujours récompensé... quelque part." Lars von Trier, mars 1995.
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Tout sur ma mère
Pedro Almodovar
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 10 Juin 1999
- 9782866422486
Manuela vit avec son fils Esteban qui, rongé par le désir de savoir la vérité au sujet de son père, écrit un roman dont le titre est Tout sur ma mère, directement inspiré de All About Eve de Joseph Mankiewicz. Tous deux passionnés de théâtre, admirateurs de la grande actrice Huma Rojo, ils vont la voir jouer dans Un tramway nommé désir ; leurs destins vont tragiquement se croiser ce soir-là...
Pedro Almodovar signe avec ce film un mélodrame d'aujourd'hui, où se rencontrent, entre Madrid et Barcelone, des personnages de femmes exceptionnelles de force et de courage. Certaines jouent la comédie sur scène, d'autres se travestissent dans la rue. La vie se mêle au théâtre et lorsque les actrices quittent les feux de la rampe, c'est pour retrouver les mirages de la vie.
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Esther Kahn
Arnaud Desplechin, Emmanuel Bourdieu
- Cahiers Du Cinema
- Petite Bibliotheque Cahiers Du Cinema
- 16 Septembre 2000
- 9782866422790
Londres, fin du xixe siècle ; esther kahn vit dans le east end.
Ses parents sont émigrants juifs. toute la famille travaille dans l'atelier de couture familial. esther est lente et bornée, elle n'a d'avis sur rien, elle n'a de sentiment pour personne : esther est une pierre. et pourtant, elle pose une question réservée d'ordinaire aux philosophes, pas sûr que le monde existe, puisque parfois, je rêve. et si nous ne faisions jamais qu'imiter la vie ? quand la vraie vie nous arrivera-t-elle ? esther a beau imiter, elle voit bien que ça ne suffit pas à faire d'elle une personne à part entière.
C'est seulement lorsqu'elle va au théâtre, qu'esther se " réveille " et s'anime : parce qu'elle ne regarde pas le spectacle comme le font les autres, elle le vit. esther décide de devenir actrice.
Esther kahn, réalisé en langue anglaise par arnaud desplechin, d'après un scénario co-écrit en langue française avec emmanuel bourdieu, est adapté d'une nouvelle de l'écrivain anglais arthur symons. interprétation : summer phoenix, ian holm, fabrice desplechin et emmanuelle devos.
Sortie en salles le 4 octobre 2000, distribué par bac films.