L'ouvrage porte sur un sujet d'actualité, la mise au point des vaccins ARNm contre le SRAS-CoV-2. Il retrace comment à partir d'une hypothèse formulée quelques mois plus tôt, l'ARNm a été découvert chez la bactérie Escherichia coli en 1961. Plusieurs chapitres traitent des découvertes qui ont permis de caractériser les ARNm des cellules humaines et de leur pathogènes. Il donne un aperçu des premières applications de l'ARNm. La suite de l'ouvrage aborde les notions qu'il est utile de connaitre sur les virus et sur le système immunitaire avant d'espérer réaliser un vaccin. La dernière partie de l'ouvrage illustre les difficultés, scientifiques et financière, qu'il a fallu surmonter pendant près de 20 ans avant que des laboratoires privés, des startups, soient en mesure de proposer, dans l'urgence, un vaccin efficace. Ces vaccins ne sont pas sortis du jour au lendemain, mais sont le résultat d'une longue et minutieuse quête de quelques scientifiques que ce livre essaye de faire connaitre. Il essaye aussi de montrer comment la recherche progresse, le plus souvent de façon désintéressée, pour aboutir à une application à laquelle personne n'avait pensé lors de la découverte initiale.
En écho à la chanson-manifeste de John Lennon (1970), cet ouvrage s'appuie sur la figure du working class hero pour analyser la représentation de la classe ouvrière dans le cinéma britannique depuis la fin des années 1950. Agrémenté d'une vingtaine d'illustrations tirées d'un corpus d'environ trois cents films de genres variés qui mélange classiques, films cultes et à (re)découvrir, il offre une perspective inédite en langue française sur une vaste période riche en bouleversements. En mettant en résonance le cinéma et le contexte social, économique et politique du Royaume- Uni contemporain, il tente de cerner l'identité et la culture de sa classe ouvrière. Ce faisant, il revient sur des sujets de société qui ont nourri bien des débats et continuent à interroger les représentations médiatiques de certaines populations. Au-delà de sa capacité à figurer le réel, le working class hero est aussi un mythe moderne.
Le bras de fer entre la Catalogne et l'Espagne est devenu depuis quelques années une affaire d'actualité. Et pourtant elle reste méconnue pour la plupart du public français qui n'arrive pas à comprendre : pourquoi la moitié de la population d'un pays veut s'en séparer ? Que veulent donc ces catalans ? La création pacifique d'un nouvel État est-elle possible dans l'Europe du XXI e siècle ? Le 1 er octobre 2017 les médias diffusent en direct le vote de 2 millions de catalans sous les coups de bâton de la police du gouvernement de Madrid. Deux journalistes ont réalisé depuis 3 ans plusieurs interviews aussi bien aux protagonistes qu'a des experts pour permettre d'analyser, pour obtenir des réponses peuvant aider le public à mieux analyser et comprendre les motivations et facteurs de cette affaire qui sans doute continuera d'actualité dans les années à venir. Le préface est de l'expert indépendant de l'ONU Alfred de Zayas est le postface de l'ancien éditeur de « Le Monde » et correspondant de guerre Patrice de Beer.
Cet ouvrage est le 2ème de la collection Images in Situ. Il réunit les Actes d'un colloque organisé pendant et en lien avec le festival Visa pour l'Image, les 2 et 3 septembre 2020. Il présente un double intérêt : proposer une réflexion sur l'image, qu'elle soit photographique, numérique, littéraire ou mentale et sur la notion de quartier, un sujet d'actualité tant aux niveaux national que local. Il permet ainsi de comprendre et de décrypter le rôle joué par les différentes instances politiques à l'intérieur de cet espace, la façon dont se construisent l'identité d'un quartier et celle de ses habitants, les représentations qu'on en donne. Cette démarche est facilitée par un dialogue interdisciplinaire qui cautionne la diversité des approches.
Les rapports du cinéma à l'écriture de l'histoire sont ici envisagés du point de vue des lieux, non pas dans les fictions ou documentaires historiques consacrés à de hauts lieux commémorés, mais dans des films-essais qui ont cherché à sauvegarder les traces laissées par l'histoire sur le terrain, même et surtout si elles sont infimes et qu'on a cherché à les faire disparaître. Les contributions de quatre cinéastes et les analyses d'historiens et de spécialistes de cinéma abordent des exemples concrets de lieux marqués par l'histoire du XXème siècle : le bocage normand, le camp d'internement de Rivesaltes, la vallée de l'Èbre, un monument franquiste, une place au centre de Madrid, une rue disparue de Londres, un désert de cailloux en Chine, chacun révélant des cicatrices qu'il faut parfois bien chercher. La caméra se fait archéologue et le cinéma interroge la mémoire et surtout l'oubli. Un questionnement qui concerne les historiens, les gens d'image, les pédagogues et les citoyens conscients.
Étude qui analyse les sources d'inspiration de Josep Sebastià Pons pour écrire la Fable d 'Orphée, un poème long de plus de 300 vers inclus dans son livre posthume Cambra d'hivern (1966).
Après un premier chapitre sur le sens de ce long poème dans l'oeuvre de Pons, l'auteur essaie de déterminer les sources anciennes et modernes desquelles s'inspira Pons, et de proposer une édition critique du poème. Il restitue aussi le processus de traduction de la version française complétée par ses gendres après la mort du poète. Pour la première fois, sont utilisées les versions manuscrites du poème localisées par l'auteur dans les archives personnelles de J. S. Pons.
Le livre apporte une nouvelle interprétation au sens et au processus de composition de ce poème fortement existentiel, et peut intéresser autant les philologues classiques que les personnes qui s'occupent (lecteurs ou investigateurs) de la littérature catalane contemporaine en général.
Cet ouvrage se propose de réfléchir sur les frontières de l'image entendues dans un sens concret (question de cadre, cadrage, effacement apparent des limites avec la dématérialisation des images) et dans son sens métaphorique (rapport texte-image, frontières éthiques et culturelles). Les images envisagées sont celles des photojournalistes, puisque ces Actes sont issus d'un colloque organisé pendant le festival de Visa pour l'image et en lien avec le Centre international de Photojournalisme, mais pas seulement. Mettant en avant une recherche pluridisciplinaire, ces études vont de l'Antiquité à nos jours. Par cette confrontation entre différents types d'images et différentes époques, cet ouvrage donne au lecteur les outils pour décrypter une image et comprendre son impact dans notre société où, sous des formes variées, elle tient de plus en plus de place.
L'ouvrage se concentre sur l'étude des origines et du développement de la pensée poétique de Jordi Pere Cerdà au moyen de sa production littéraire. En partant donc de l'analyse et de l'interprétation de ses propres textes, on peut reconstruire une vie dédiée à la pensée, à la création, à l'activisme culturel et à l'engagement social.
L'oeuvre de l'auteur nord-catalan Jordi Pere Cerdà (1920-2011) tisse une cartographie littéraire qui touche toutes les dimensions spatiales - réelle, imaginée et fictionnelle. Les prospections qu'expérimentent ses textes se fondent dans le milieu naturel et rural, célèbrent l'amour, les voisins et les êtres fantastiques du folklore catalan, s'engagent avec les réfugiés face à toutes les frontières et, également, tout abîme intérieur et extérieur qui opprime l'être.
Cet ouvrage concerne le développement de concepts permettant une meilleure compréhension des systèmes dynamiques évoluant dans l'espace et le temps (dits distribués). Ces concepts sont explorés de façon originale, avec des exemples pour une meilleure compréhension.
L'originalité réside aussi dans le fait que ces développements sont appliqués à un problème réel en écologie et concernant la pollution des eaux souterraines.
L'ouvrage est un hommage à Claude Combes. Il retrace, pour tous ceux qui l'ont connu, ou qui souhaitent le connaitre, sa carrière de scientifique parasitologue à l'université de Perpignan. Un chapitre explique en quoi sa recherche consistait et son impact sur nos connaissances des maladies parasitaires. Les différentes contributions émanent de ses élèves, collaborateurs et collègues et évoquent sa personnalité et les souvenirs qu'il a laissé aux uns et aux autres.
L'ouvrage pourra être vendu dans les librairies de Perpignan, où Claude Combes était un personnage connu et apprécié, au grand public, comme aux collègues ou aux étudiants. C'est aussi un témoignage de la notoriété de l'UPVD et de ses membres.
" Le Colloque pluridisciplinaire et international, " l'Esclavage de l'Africain en Amérique du 16"me au 19"me siècle : les Héritages " a été organisé par l'Association Dodine les 19, 20 et 21 avril 2011 à Fort de France.
Ce n'était pas, comme d'aucuns pouvaient d'emblée le penser, un colloque de plus eu égard aux multiples rencontres antérieures relatives à l'Esclavage vu du continent européen. La visée ici était tout autre. L'objet assigné se voulait différent, novateur : un colloque axé sur " Les Héritages ", à savoir, " les créations des peuples nègres issus des abolitions de l'esclavage au 19e siècle en Amérique.
" D'où la définition et la délimitation d'un champ d'interrogations et d'investigations ouvert sur les domaines de l'activité humaine. La manifestation, labellisée " 2011 Année des Outre-Mer Français " a vu ses travaux se dérouler dans d'excellentes conditions. La trentaine de communications fut déclinée en six sessions de demi-journées, animées par des modérateurs avertis. Elles reçurent un écho très favorable d'un public attentif, curieux, de plus en plus nombreux et motivé dans l'échange.
En relation avec le colloque, le Vernissage de l'exposition " Prismes d'Artistes ". à l'initiative des Artistes Peintres de l'Association Martiniquaise PABE (Plastik Art Band Experimental ", " Quel grand honneur que celui d'avoir participé à ce colloque de très haut niveau et de penser qu'il est une graine qui va fertiliser de futurs projets entre nous tous! ", " Je ne connais pas une seule personne qui n'ait parlé de sa satisfaction totale à la fin de la conférence.
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On retrouve dans ce numéro 3 les différentes rubriques de la revue. Outre un dossier critique (5 articles sur 2 thèmes : « Langue, parole » et « Simon et Sartre »), un beau texte de Claude Simon publié en revue et jamais réédité ni repris (« Progression dans un paysage enneigé »), un autre texte, inédit, sur (ou plutôt contre) Sartre (« Monsieur de Norpois et la «littérature-banane» »), la traduction d'un texte d'un écrivain allemand contemporain admirateur de Claude Simon, Wilhelm Genazino, et enfin l'actualité de l'oeuvre.
Moins de 200 films en un peu plus d'un siècle, 134 pour la période du cinéma parlant, la silhouette ouvrière n'est pas très fréquente dans le cinéma français.
Cet ouvrage est né d'un choc : le retour en force des ouvriers à l'écran dans les années 90. en même temps que l'on annonçait partout la mort programmée de la classe ouvrière dans la vie réelle, voilà que, sous les traits de dominique blanc, d'ariane ascaride ou elodie bouchez, les ouvrières crevaient l'écran. ce décalage entre un discours généralement admis et la vigueur d'une représentation cinématographique a été une invitation à interroger sur la longue durée l'identité d'une représentation, à en traquer les constances et à en marquer les ruptures.
Enraciné dans la conviction que le cinéma interpelle l'historien des sociétés et informe l'histoire, cet ouvrage a pour principale ambition d'offrir au lecteur quelques clés pour mieux comprendre une france où, réelle ou mythifiée, la classe ouvrière fut au coeur de la vie politique. la vérité de clio est parfois de l'autre côté du miroir.
Animée par une curiosité intellectuelle construite autour de la création féminine, j'ai souhaité m'éloigner de mes acquis pour explorer de nouveaux territoires. J'ai alors décidé de franchir la Méditerranée pour rejoindre la Tunisie, la tête remplie de clichés. J'étais impatiente de découvrir les créations d'artistes tunisiennes, quasi imperceptibles depuis l'Europe. Sans rien connaître du pays, j'ai construit ce projet en 2010.
Entre temps, une révolution a éclaté. Cet ouvrage est le résultat de ma thèse de doctorat du même titre, menée sur le terrain, en Tunisie de 2011 à 2013, juste après les événements qui ont bouleversé le pays. Il s'agit de la somme d'une recherche scientifique de terrain en histoire de l'art, conjuguée à une expérience humaine forte, parfois violente, avec toutes les remises en question qu'un tel contexte peut engendrer.
Les oeuvres des artistes femmes contemporaines tunisiennes sont des livres ouverts sur leur quotidien, leurs doutes, leurs peurs et leurs révoltes. Elles racontent en images la société d'hier, leurs inquiétudes face à celles d'aujourd'hui et leurs espoirs pour la Tunisie demain. Il suffisait d'écouter leurs oeuvres...
De l'éminent poète catalan, Joan Vinyoli, la suprême ambition s'est exprimée dans le recueil intitulé Le Livre d'ami, présenté ici, en édition bilingue, traduit pour la première fois en français. L'oeuvre se publie ensemble avec l'étude que lui a consacré le philosophe libanais Jad Hatem, accompagné d'une notice biographique du poète.
Prend-on en considération l'emprunt du titre de Joan Vinyoli au chef-d'oeuvre de Raymond Lulle, le Livre d'ami est manifestement un livre sans l'Aimé comme si c'était l'amour, comme réalité impersonnelle, qui était l'objet de la quête ou soi- même, l'homme et le poète. Les quinze poèmes dessinent un itinéraire initiatique vers un inaccessible absolu qui, s'il prend figure en les guises de la femme et de la nature, ne le fait jamais qu'à titre d'intermédiaires.
Jad Hatem, qui a consacré déjà plusieurs travaux à la littérature catalane et à Vinyoli en particulier, livre ici un essai qui tient compte de l'apport de diverses disciplines et pratiques, dont la philosophie, la théologie mystique, la psychologie complexe (de Jung), l'approche alchimique et la critique symbolique.
Les diverses contributions traitent des oeuvres d'Albert Kahn et de ses approches visant au partage des connaissances du monde et à la communication sociale par le truchement de la photographie et du cinéma. Elles interrogent les productions visuelles d'Albert Kahn qui tentèrent de modifier les représentations, mais aussi les idées et les comportements afin de renforcer les solidarités (prise de conscience des problèmes sociaux, transmission d'une vision pacifiste et solidaire, etc.).
Cette publication est susceptible de trouver un public autant chez les spécialistes de l'entre deux guerre que chez les spécialistes de la communication et des arts visuels. Appuyé sur un Musée, le Musée Albert Kahn, internationalement reconnu elle en tirera un avantage certain.