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Belin
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Paul Celan (1920-1970) est l'un des plus grands poètes de langue allemande, mais aussi l'un des plus énigmatiques.
Guidé par son expérience de survivant de la Shoah, son projet de refondation de la langue allemande a transformé en profondeur la mémoire des mots et les thèmes de la poésie. L'utopie d'une inversion de l'Histoire place le dialogue du lecteur avec les morts au coeur du poème et restitue à l'inanimé son aura. Cet ouvrage propose quelques clés de lecture en présentant les principaux moments de l'oeuvre, de Fugue de la mort aux derniers poèmes, en passant par les rencontres décisives (Gisèle de Lestrange, Ingeborg Bachmann, Scholem, Adorno, Heidegger) et met en évidence la continuité entre l'écriture et l'expérience du XXe siècle.
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Les figures de style ; et autres procédés stylistiques
Patrick Bacry
- Belin
- Alpha
- 6 Janvier 2017
- 9782410004380
Dans nos conversations ou nos écrits, les figures de style construisent notre langue. Elles sont toutes ici expliquées, commentées et classées.
Chaque figure est illustrée d'un ou plusieurs exemples empruntés à toutes les époques et à tous les niveaux de langue - de Racine à San Antonio. Cette variété rend le propos accessible à tous et la lecture du livre attrayante, souvent drôle.
Pour faciliter la consultation, l'ouvrage comporte un dictionnaire de toutes les figures traitées et un répertoire (par auteurs) de toutes les citations retenues pour les illustrer.
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Le temps de l'essai - histoire d'un genre en france au xxe siecle
Marielle Macé
- Belin
- 6 Mars 2006
- 9782701141954
La littérature, au XIXe siècle, avait confié au roman l'essentiel de son entreprise de savoir.
Ce livre construit l'histoire du genre qui en a pris le relais au long du XXe siècle: de Péguy à Benjamin, de Thibaudet à Bataille, les écrivains ont demandé à l'essai d'occuper l'espace que les discours savants disputaient désormais à la littérature. Cinq moments, souvent des duels, scandent cette histoire. Bergson (contre Benda), Gide (en nouveau Montaigne), Breton, Sartre (contre Bataille) ou Barthes en sont les héros privilégiés; ils ont maintenu un équilibre fragile, celui de " l'engagement de la pensée dans la forme ".
Notre présent vient après coup: les ressorts ont momentanément cédé, l'essayisme "d'utilité publique" se défait, pris entre des exigences impossibles à concilier. Ce livre date une question, situe des positions dans la culture et met au jour tout un corpus essentiel à notre mémoire littéraire. Le récit qu'il propose est mené en sympathie avec un objet mobile, impatient, séduisant; il ressaisit nombre de chefs-d'oeuvre, mais dévoile aussi des anachronismes qui incarnent toute la difficulté de la situation moderne de la littérature.
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Plus que ses livres achevés, ces notes montrent le côté « abrupt » et la profonde originalité de la pensée de Merleau-Ponty, qui conduit ses auditeurs vers ce qui fait le socle de sa phénoménologie : la vie perceptive. Le livre s'organise comme suit :
I. L'institution dans l'histoire personnelle et publique (la notion d'institution est envisagée dans des domaines divers : le sentiment, l'art, les mathématiques, la connaissance d'autres cultures).
II. Le problème de la passivité : le sommeil, l'inconscient, la mémoire (la passivité n'est pas un état, mais une modalité de notre relation au monde ; non pas le contraire de l'activité, mais son envers).
Appendice : Trois notes sur l'inconscient freudien et Notes de lecture sur Proust et sur Freud Nombreuses références bibliographiques, abondamment commentées, des auteurs cités par Merleau Ponty (Rabelais, Freud, Lucien Febvre, Sartre, Lévi-Strauss...).
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Le haut langage - langage litteraire et public dans l'antiquite latine tardive et au moyen age
Auerbach/Kahn
- Belin
- 18 Novembre 2004
- 9782701132785
Le Haut Langage est le dernier livre, posthume, d'Erich Auerbach (1892-1957), l'auteur de l'un des livres de critique littéraire les plus importants du XXe siècle : Mimésis. Il en constitue l'indispensable complément. Auerbach, installé aux États-Unis après son exil à Istanbul, disposait enfin des ressources des grandes bibliothèques. Il déploie une incroyable érudition. Comment l'Europe s'est-elle construite intellectuellement à la fin de l'Antiquité et au Moyen Âge ? Quel rôle le latin a-t-il encore pu jouer dans ce processus multi-séculaire ? Quel public existait-il pour quelles oeuvres ? Ce sont ces questions, croisées avec l'évocation du destin de la théorie antique de la séparation des styles revisitée par le christianisme et placées sous le patronage de saint Augustin, de Vico et de Dante, qui structurent le livre. Les thèmes de recherche auerbachiens annoncent les questionnements les plus actuels sur " l'intention d'auteur ", sur l'interaction auteur-lecteur, sur " l'horizon d'attente ", sur la prise en compte de l'Histoire et du rôle de l'individu. Le livre doit être lu à partir de la " conception figurative " qui est au centre de la pensée de l'auteur, et qui fait de cette époque de la latinité tardive et du Moyen Âge la soeur de celle qu'Auerbach a dû vivre en tant qu'individu pris dans l'Histoire.
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" Faire mouche et frapper les esprits " - la vue, l'ouïe, " faire vibrer jusqu'aux membranes du cerveau " : tel est le projet de " la prose à sensations " de Paul West.
Excessive et poétique, elle tend vers la musique sans renoncer au sens, séduite par l'immatériel mais désireuse de laisser une trace. Les contradictions immanentes à la condition absurde de l'homme sont explorées au fil des variations continues des voix qui s'élèvent de l'oeuvre écrit, retentissantes, mélodieuses ou discordantes.
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Du culte dionysiaque de l'antiquité aux formes les plus contemporaines, le théâtre a pris au fil des siècles des visages multiples.
Écriture accomplie ou improvisation, spectacle initiatique ou pur divertissement, comédie ou tragédie, toutes les formes de jeu et de relation avec le spectateur continuent de cohabiter et traversent le temps.
Ce livre examine toutes les composantes de l'écriture et de la représentation théâtrale : typologie des oeuvres et des personnages, structure et temps de l'action, mais aussi statut du comédien, lieux de la représentation, techniques de la scénographie. Nous suivons dans leur complexité le travail des gens de théâtre, l'ambiguïté des relations qui se nouent entre la scène et le public.
En fin d'ouvrage, un répertoire chronologique (oeuvres et auteurs), une bibliographie, un index des notions et un index des noms propres permettent une consultation aisée et un approfondissement de la lecture.
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Francis scott fitzgerald : ecrivain du desequilibre
Marc Chenetier
- Belin
- 17 Février 2000
- 9782701127156
Bien que Francis Scott Fitzgerald demeuré aux yeux de beaucoup le chroniqueur de l'" Age du Jazz ", son écriture dépasse largement la peinture sociale ou l'évocation métaphorique de la mort du rêve américain.
Derrière l'insouciance de l'Amérique des Années folles, la fracture qu'il décèle en traduit une autre, plus fondamentale : celle de l'individu. Jouant des zones d'ombre, son esthétique traque l'indicible, interroge l'être, intensément, et, sans relâche, l'acte d'écriture.
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Goethe a envahi la langue, la culture, et à certains égards l'histoire allemande.
En son pays même, il ne fait pas l'unanimité. Beaucoup de grands écrivains se sont définis contre lui, puis contre son omniprésence monumentale. Mais le dégagement est difficile, pour des raisons qui tiennent parfois à Goethe lui-même. On propose ici de travailler modestement à dissoudre la " totalité " fatale que constituent ses écrits, les 30 000 jours de sa vie et les tonnes de commentaires agglutinés depuis un siècle et demi.
Il est peut-être nécessaire aujourd'hui de démonter le grand magasin et d'employer les matériaux récupérés pour d'autres usages que l'entretien de l'icône, à l'instar de l'utilisation respectueuse qu'en fait Paul Celan. On entrecroise donc ici les emplois : fictions, traduction de poèmes d'amour, examen anthropologique contemporain de différents objets du déménagement, parmi lesquels l'instrumentalisation politique du mythe, le rôle de Faust dans la genèse de l'antisémitisme moderne, le rapport étonné de Goethe à la Révolution de 1789, quelques figures de son égotisme, sa posture épistémologique ambiguë, etc.
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" Les porteurs d'ombre travaillent dans l'infra-mince " : telle est l'énigmatique définition que Marcel Duchamp donnait de l'activité artistique.
L'ombre dont il est ici question est de celles qui s'opposent aux Lumières, c'est-à-dire qu'elle tombe depuis la pointe de l'archaïque, et l'art qui est pris dans son cône s'affranchit du cadre de la modernité. Les porteurs d'ombre - entendons les artistes - ne sont pas des fabricants ou des producteurs (qui feraient de l'art), mais des travailleurs qui font dans l'art (comme on fait dans la dentelle).
Cette immersion, qui définit plaisamment leur activité, invalide du même coup une approche strictement esthétique de ses résultats et renvoie bien plutôt à l'anthropologie, en tant qu'elle s'intéresse aux pratiques symboliques. L'infra-mince est un néologisme qui relève d'un humour typiquement nominaliste : il suggère que l'art construit sa poétique à partir de la coupure entre les mots et les choses.
Mais la définition a surtout valeur d'explication : elle nous dit que l'ombre et l'infra-mince sont portés par le même pli (on travaille dans l'infra-mince parce qu'on est porteur d'ombre et vice-versa). Catherine Perret nomme ce pli mimésis. En s'engageant ici dans une généalogie de la mimésis moderne depuis Vélazquez et Descartes jusqu'à l'art contemporain, elle dessine les contours des ombres que l'art fait tomber sur l'époque au moment où ses objets perdent leur aura.
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Toni cade bambara, entre militantisme et fiction
Claude Le fustec
- Belin
- 14 Janvier 2003
- 9782701135021
Relativement peu connue sur la scène internationale, Toni Cade Bambara (1939-1995) est pourtant une figure centrale du monde littéraire afro-américain d'après les mouvements de lutte pour les droits civiques.
Aussi fougueuse qu'intègre, cette militante convaincue n'a cessé, par son oeuvre littéraire, de tester les limites du langage dans sa quête radicale de vérité et de justice. Entre rire et désespoir, rhétorique enflammée et silence méditatif, son oeuvre dit la lutte incessante d'un être tour à tour habité par le doute et la conviction que " les amants comme les combattants ne sont jamais vaincus ".
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Paul Auster serait " le plus européen des romanciers américains " bien que son univers mêle les quadrillages urbains et les vastes échappées de l'Amérique.
Cité de verre fit découvrir aux Français ce novateur qui cultive l'énigme et le paradoxe, lie subtilement réalisme et onirisme, ferveur et dérision, humour et inquiétude, réserve et outrance. Poète, traducteur, critique, romancier, scénariste et réalisateur, Auster nous livre une oeuvre multiforme, que Le Livre des illusions, né de sa passion de l'image, vient d'enrichir.
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La carrière de kate chopin (1850-1904) fut brève mais fulgurante.
L'oeuvre lumineuse de cette femme libre de saint louis est traversée d'influences multiples. comme son maître maupassant, elle a su "jeter un regard lucide sur la vie" ; imprégnée d'emerson, elle apprit avec lui à "s'affranchir de la tradition". rompant avec les courants littéraires de son époque, ses romans et nouvelles, ciselés et musicaux, donnent forme poétique à ses "impressions". son chef-d'oeuvre, l'eveil (1899), histoire d'adultère au féminin, fit scandale.
Ce fut aussi son chant du cygne.
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Depuis la publication de Alphabetical Africa en 1974, Walter Abish n'a cessé d'explorer les pouvoirs et les failles du langage.
Influencés par l'oeuvre d'écrivains (Flaubert, Kafka, Borges ou Perec) et de cinéastes (Buñuel ou Godard), les textes de Walter Abish subvertissent les modes de perception de la réalité. Dans un processus constant de " défamiliarisation ", romans et nouvelles mettent à nu une réalité passée au crible de l'humour et de l'ironie de cet écrivain majeur qui n'est pas sans rappeler les auteurs de l'OULIPO.
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En 1832, Aurore Dudevant signe son premier roman Indiana, du nom de George Sand.
Pourquoi faire ce choix d'un pseudonyme, et d'un nom d'homme ? A travers la question d u pseudonymes, Martine Reid tente ici de démêler les liens complexes que George sand entretenait avec sa famille, son histoire et son nom, ainsi qu'avec le métier d'écrivain qu'elle avait choisi. A partir de l'étonnant roman familial de George Sand, tel que le conte Histoire de ma vie, elle étudie l'ensemble romanesque produit entre 1832 et 1876 pour en dégager quelques caractéristiques essentielles : bisexualité des figures féminines, famille recomposée, utopie communautaire.
Elle analyse enfin une autobiographie où la difficulté d'être soi, femme et écrivain, se fait entendre avec une netteté particulière. Histoire, histoire littéraire et psychanalyse contribuent à mettre en lumière la singularité des positions de George Sand, mais aussi à en étendre le champ. Entre Sand et Germaine de Staël, Colette et Marguerite Duras, des liens se tissent, ainsi qu'avec toutes celles et ceux qui font de la littérature leur véritable raison d'âtre.
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Les romans de Saul Bellow, Prix Nobel de littérature, témoignent, de L'Homme en suspens à Ravelstein, d'une nouvelle sensibilité et d'une nouvelle écriture.
Son personnage, au même titre que ceux de Mark Twain, Dreiser et Faulkner, fait désormais partie de l'imaginaire américain : c'est celui de l'intellectuel juif qui se méfie des idées, travaillé par ses désirs, ses pulsions, ses fantasmes, et dont les tribulations sont métamorphosées en comédie burlesque et pleine d'humour par un narrateur qui porte sur le monde et sur lui-même un regard amusé et caustique - décalé.
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Odön von horvath (1901-1938) est un auteur majeur à (re)découvrir.
Ecrivain de langue allemande au passeport hongrois, d'origine à la fois magyare, croate, allemande et tchèque, il témoigna du métissage culturel caractérisant l'europe centrale et combattit sa vie durant toute forme de nationalisme. " chroniqueur " de son temps, selon sa propre formule, il traversa la république de weimar, vécut la montée du nazisme, s'exila, tout en posant un regard acéré et ironique sur son époque.
D'oú une oeuvre captivante, comprenant aussi bien des contes et des romans que des pièces de théâtre. horvâah a su en particulier renouveler la tradition du théâtre populaire pour en développer une veine critique, qui n'a rien perdu de son actualité.
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L'histoire de l'art comme transfert culturel ; l'itinéraire d'Anton Springer
Espagne Michel
- Belin
- Voix Allemandes
- 21 Avril 2009
- 9782701152349
On découvre progressivement en France toute la place occupée dans les pays de langue allemande par l'histoire de l'art, qui se situe au confluent de l'esthétique, de la philologie, de la philosophie et de l'histoire.
Déchirés entre le genre de la narration historique et la description minutieuse des oeuvres et de leur genèse, entre le genre du catalogue d'exposition et celui du manuel, entre l'hagiographie et l'essai critique, les historiens d'art allemands, instigateurs et héritiers à la fois de courants européens, ont largement contribué à la construction de cette nouvelle discipline.
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Thomas Wolfe, styliste susceptible et marginal, courtisait le désastre dans des romans-fleuves qui n'obéissaient à aucune règle.
Une étroite proximité au héros de L'Ange exilé donne de lui l'image de cet adolescent perdu qui arbore sa solitude comme un signe de valeur. Mais l'ensemble de ses proses autoréférentielles et lyriques témoigne avec sincérité du développement d'un homme dans l'Amérique des années 20 et 30. Romantique, virulent, plein d'humour, Wolfe invite le lecteur à partager ses révoltes et ses émerveillements.
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John cheever - l'homme qui avait peur de son ombre
Beghain Veronique
- Belin
- 12 Février 2000
- 9782701122670
Sous les dehors de la satire sociale, l'oeuvre de John Cheever, chez qui l'hédonisme homosexuel rencontre la culture puritaine, se révèle en fait profondément romantique.
Conjuguant lyrisme et ironie, réalisme et onirisme, celui que la critique surnomma le " Tchekhov des banlieues " dessine ainsi, outre une vaste comédie humaine, un espace symbolique tout en contrastes où sont mises en scène les discordes du moi et où se joue un conflit intérieur jamais véritablement apaisé.
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Balzac à Passy ; le bal des créatures
Frédéric Martinez
- Belin
- De L'interieur
- 9 Octobre 2013
- 9782701159812
Les prix de l'immobilier flambent à l'ouest de Paris, la capitale du roman dont Balzac arpenta toutes les rues, des plus fastes aux plus lépreuses. La tour Eiffel surplombe ce monde en crise. Au 47, rue Raynouard, le temps s'est arrêté. Si vous prêtez l'oreille, vous entendrez peut-être les sabots des chevaux marteler les pavés ; vous verrez peut-être brinquebaler des fiacres. Vous les verrez s'arrêter pour laisser descendre des filles perdues, des amoureuses, de faux revenants et des diables authentiques. Tous sont lancés à la recherche de Balzac. Que lui veulent-ils ?
Frédéric Martinez cherche celui qui vécut entre ces murs, de 1840 à 1847, une vie de forçat, traversa des nuits d'encre et de café noir dévorées par un monstre : l'écriture.