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Douro
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Instantanés de plénitude est un recueil d'aphorismes, nourris des réflexions personnelles de l'auteur, et écrits au milieu des années 2010, en hommage aux utilisateurs des siècles passés de cette forme d'expression tombée en désuétude.
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Je suis redevenu celui que je n'avais jamais été
Andréas Becker, Philippe Bouret
- Douro
- Presences D'ecriture
- 1 Septembre 2024
- 9782384063956
Au début était le mot, et à la fin aussi est le mot.
Le mot est, c'est tout.
En ce sens, le seul sujet de l'écriture est l'écriture, ou plus exactement
le seul sujet de l'écrit est l'écrit, l'acte d'écrire.
Le seul sujet que désigne le mot est le mot.
Par les mots, on accède aux mots.
Par la déformation des mots, on accède aux déformations qui sont
nécessaires pour dire.
Sinon, on ne dit rien. -
De mai 2023 à mai 2024, l'auteure de cet essai a recensé les moments où elle a été victime ou témoin de sexisme. Un journal de bord où se mêlent jour après jour : doutes, humour, préjugés, chiffres, expériences personnelles, familiales et professionnelles ; le tout agrémenté de ressources documentaires, littéraires, publicitaires et médiatiques... Ainsi, pendant une année entière, tout y est décortiqué, et pourtant tout partait à la base d'une simple interrogation : « Le sexisme est-il vraiment partout en France à l'heure actuelle ? » Lire cet essai, c'est peut-être trouver la réponse à cette question.
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Samuel Beckett : Extinctions
Jean-Paul Gavard-Perret
- Douro
- Resonances
- 1 Septembre 2024
- 9782384063970
« Extinctions » présente les stratégies de Beckett afin de conduire l'être jusqu'à son impossibilité d'exister et à sa vacuité. Les lieux du corps, comme ceux de l'espace et du temps subissent - par la fiction, la poésie, le cinéma, la télévision et la radio- tout ce qui s'écroule puis s'efface et s'éteint par la puissance de l'imaginaire.
L'essai, à travers une numérotation choisie, révèle les langages profondément novateurs et créateurs de Beckett pour dire l'épuisement du sens. Les stratégies de l'imaginaire éliminent toute révélation illusoire. Deux citations sont emblématiques de cette oeuvre paradoxale entre l'impossibilité du dire et l'effacement : de « au commencement était le calembour » jusqu'à « Assez les images » où ne subsiste que la musique du silence dans le noir. -
« Le ciel n'écrit rien » est un titre qui m'est venu, tandis que je contemplais un nuage, qui bien sûr se formait sous mes doigts. J'ai souvent considéré les petites proses que j'écrivais alors comme de ces petits météores qui se dessinent dans le ciel et racontent des histoires que nous inventons nous-mêmes. Ces nuages ne sont que les pages sur lesquelles nous écrivons. Quant au ciel, c'est le clavier qui nous tombe sur la tête quand nous titille ce vice impuni d'écrire. Tout est dans l'accointance avec le décousu d'un cumulo-nimbus. Les yeux dans le clavier des suites à donner à la démolition des murs de notre vue, ébouriffent leur cécité de ciment frais. Quelque-chose s'éclaire dans un noir corbeau pour élaguer le ciel et balafrer son vide hilare et son col blanc. Et ce fauteuil-pivot dans lequel est assis le voyeur de ces lignes est donc à cet instant le plus spatialement proche et donc le plus sérieux, car on voit décousu sa structure en gros plan et la bosse du vent dans ce linge précis qu'est tout d'abord le ciel et son agencement.
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Lorsque, il y a quelques années, Matthieu Lefèvre a souscrit deux contrats d'assurance décès au bénéfice de sa femme Virginie, il n'a pas jugé utile de lui en faire part. Un détail, certes, mais un détail qui va bouleverser la vie de cet homme. Sa vie et... sa mort. Comme le dira, bien plus tard, Jack Laliberté, vieux témoin de ces événements : « Vous êtes jeune, c'est vrai, mais, face à la mort, il faut vous décontracter. Il faut toujours prendre une profonde inspiration et souffler longuement face aux choses ou aux événements sur lesquels nous n'avons aucune prise ou auxquels nous ne comprenons rien. Les deux étant d'ailleurs très liés... » Une leçon à retenir, sans aucun doute.
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Une lumière s'abat sur une surface lisse laissant la marque de son passage, alors, jaillit en moi l'idée de la mettre en cage. Cette lumière se déplace, je décide de suivre ses traces, débute ainsi une chasse au soleil ou tout simplement la quête de certaines merveilles. Le temps, dernièrement maussade, se montre sous son meilleur jour, affichant un soutien sans détour ; souhaitant s'exprimer, il illumine certains objets, ce sont eux que j'ai voulu immortaliser. Ces éclaircies sont synonymes de vie et d'espoir, se mêlent ainsi rêverie et échappatoire. Je mets à l'honneur le temps, faisant régner un climat plus apaisant où les journées passent plus vite. Je mets à l'honneur ce soleil qui embellit nos quotidiens, atténue nos peines et nous maintient un peu plus en vie. Moi, en pleine recherche de lueurs d'espoir, de vie et de gaieté, de banalités illusoires, subtiles et repérées.